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JO de Paris-2024 : la course est lancée pour les équipementiers

Quelles marques habilleront les sportifs français, mais aussi les bénévoles et les officiels aux Jeux olympiques et paralympiques de Paris-2024 ? Le comité d'organisation des JO (Cojo) a lancé l'appel à candidatures pour les équipementiers.

Selon le dossier d'éligibilité, accessible sur internet depuis quelques jours, les marchés visent les tenues que porteront les équipes de France olympique et paralympique en compétition aux Jeux de 2024, mais aussi les tenues de représentation des sportifs, pour une période plus longue (1er janvier 2021-31 décembre 2024), qui inclut aussi les JO d'hiver de Pékin-2022.

Les entreprises du secteur textile, sportif ou non sportif, ont jusqu'au 20 septembre pour manifester leur intérêt et avoir accès aux cahiers des charges. Les candidats auront ensuite deux mois pour faire leurs offres. Les vainqueurs devraient être connus fin 2019 ou début 2020, selon le Cojo.

A Rio-2016, Lacoste, alors sous contrat avec le comité olympique français (CNOSF), avait dessiné des tenues différentes pour les cérémonies d'ouverture et de clôture, pour le protocole (remises de médailles) et pour le village, tandis que les fédérations négociaient avec différents équipementiers pour les compétitions. La marque au crocodile, qui succédait alors à Adidas, sera aussi l'équipementier des JO-2020 de Tokyo pour les tenues de représentation.

- 50.000 bénévoles -

L'appel à candidatures concerne aussi les équipes du Cojo, à partir du 1er mars 2020 : salariés -- ils seront plus de 4.000 au moment des Jeux --, bénévoles, au nombre de 50.000, arbitres, officiels, et relayeurs de la flamme olympique et de la flamme paralympique.

Plusieurs sociétés pourraient se partager ces marchés au fort potentiel d'image. En plus de la fourniture des tenues, le Cojo attend une "contribution financière marketing", comme pour tout sponsor et une redevance de licence. En contrepartie, les équipementiers choisis pourront activer des droits marketing et proposer les produits au grand public, indique le dossier d'éligibilité.

En parallèle, le Cojo a lancé un appel officiel pour les sponsors "premium", soit le rang le plus élevé de ses partenaires domestiques, avec une date limite qui était fixée jusqu'à dimanche 15 septembre, ce qui n'empêche pas des négociations ultérieures.

Secteurs concernés: transport/logistique, hébergement, restauration, distribution, santé, sécurité, communication, construction, mode, luxe, distribution, produits de grande consommation et télécommunications. A ce jour, le groupe bancaire BPCE s'est engagé sur ce premier rang, pour un montant qui n'a pas été annoncé mais dépasse les 100 millions d'euros selon les estimations. Certains secteurs d'activité sont déjà occupés par les "TOP" sponsors du Comité international olympique (CIO), comme l'automobile ou les boissons non alcoolisées par exemple.

Le Cojo espère atteindre 1,2 milliard d'euros en revenus issus du sponsoring, sur un budget d'organisation des JO de 2024 annoncé à 3,8 milliards d'euros, hors inflation.

En y ajoutant le volet infrastructures, 3 milliards d'euros dont 1,5 de financement public, le budget actuel des JO s'élève à 6,8 milliards d'euros.

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