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L'Afsca confirme avoir conclu à une erreur humaine s'agissant de la viande périmée de l'abattoir Vanlommel livrée au Kosovo

L'Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (Afsca) confirme dimanche avoir été avertie en août 2017 de la découverte de viande périmée dans une cargaison de l'entreprise flamande Vanlommel livrée au Kosovo. Son service d'enquête a "immédiatement procédé à une enquête approfondie. De cette enquête, il est ressorti qu'il n'y avait aucune indication d'une fraude intentionnelle pour cet envoi, mais qu'il y avait effectivement une erreur humaine", affirme l'organe.


1,5 tonne de viande de veau périmée

En août 2017, un contrôle mené au Kosovo a permis de détecter 1,5 tonne de viande de veau périmée, sur une cargaison de 20 tonnes livrée par l'entreprise Vanlommel. La viande a été détruite et l'Afsca en a été informée. L'enquête de l'Agence n'a montré aucune fraude intentionelle. Le directeur commercial de l'abattoir situé à Olen avait déjà souligné que les étiquettes des morceaux de viande n'avaient pas été modifiées et que l'entreprise n'avait donc pas cherché volontairement à tromper ses partenaires sur la date de péremption de la marchandise. "Etant donné qu'il y avait eu effectivement exportation de viande non conforme vers le Kosovo", l'Afsca a tout de même établi un procès-verbal d'infraction. Après examen, le commissaire des amendes administratives de l'Agence "a envoyé le procès-verbal au parquet le 30 novembre 2017. A la demande du parquet, ce PV a de nouveau été transféré le 30 janvier 2018", explique l'Afsca.

Cette dernière conteste donc avoir attendu janvier pour avertir la justice alors que, plus tôt dans la journée, la porte-parole du parquet anversois disait se demander pourquoi l'Afsca n'avait communiqué sur le dossier qu'en janvier. L'enquête du parquet est, quant à elle, toujours en cours. Cette affaire a été mise au jour alors que le géant belge de la viande Veviba, installé à Bastogne, est au coeur d'un scandale. L'entreprise est suspectée de plusieurs fraudes, notamment d'avoir remplacé la date de péremption mentionnée sur les étiquettes de sa viande par une date plus récente et d'avoir incorporé dans de la viande hachée des morceaux non destinés à l'alimentation humaine.

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