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L'Ouzbékistan signe plusieurs partenariats avec des groupes français

L'Ouzbékistan a signé mardi avec des groupes français plusieurs partenariats et facilités de crédits, à l'occasion de la visite en France du président, Chavkat Mirzioïev, reçu à déjeuner par Emmanuel Macron, a indiqué l'Elysée à l'AFP.

Des accords doivent être conclus dans le domaine de la gestion des eaux avec notamment Veolia et Suez, dans le tourisme avec Bouygues, dans l'énergie solaire avec Total ou encore sous forme de facilités de crédit avec Natixis, a indiqué la présidence française. Un projet de joint-venture avec Orano (ex-Areva) et un accord-cadre avec Airbus Helicopters sont également prévus.

Veolia a notamment signé un protocole d'accord pour préparer un "futur contrat" de gestion des services d'eau et d'assainissement de la capitale ouzbek pendant 25 ans. Une fois signé, ce contrat, qui débuterait "dès le premier semestre 2019", représentera un chiffre d'affaires de 1,5 milliard d'euros pour le groupe français.

Des accords de coopération non-commerciale doivent être aussi conclus avec l'Agence française de développement (AFD), le Centre national d'étude spatiale (CNES) et, dans le domaine culturel, le Louvre pour une exposition.

Dans un communiqué, l'ambassade d'Ouzbékistan précise avoir conclu une facilité de crédit de 500 millions d'euros avec Natixis et de 300 millions d'euros avec Crédit Agricole. L'Ouzbékistan mentionne également des accords avec Vinci, Thales Alenia Space, la Banque européenne pour la Reconstruction et le Développement et Crédit Agricole, avançant le chiffre global de 5 milliards d'euros de partenariats.

Notamment, un accord d'une valeur de 100 millions d'euros a été signé avec Bouygues Bâtiment International pour financer la construction d'hôtels, de restaurants et de centres commerciaux et de loisirs dans la zone de "Kadimiy Bukhoro", près de Boukhara, l'ancienne ville historique sur la Route de la soie, précise l'Ouzbékistan. Interrogé, le groupe Bouygues n'a pas fait de commentaire.

Ces accords s'inscrivent dans le cadre d'un programme d'investissements de 40 milliards d'euros lancé par M. Mirzioïev pour moderniser le pays, selon la présidence ouzbèke.

Arrivé lundi en France, Chavkat Mirzioïev devait aussi rencontrer le président du Sénat, Gérard Larcher, et la directrice générale de l'Unesco, Audrey Azoulay.

Cette visite du président ouzbek à Paris, faisant suite à une rencontre avec le président américain, Donald Trump, à Washington en mai, illustre une volonté d'ouverture de ce pays d'Asie centrale après la mort du président Islam Karimov, à la tête du pays pendant 25 ans.

L'ancienne république soviétique de 32 millions d'habitants cherche à améliorer ses relations avec l'Occident et à attirer les investissements étrangers, après des décennies d'isolement.

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