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La Bourse de Paris bien disposée avant la Fed (+1,70%)

La Bourse de Paris a fini sur un net rebond (+1,70%) mercredi dans le sillage de la bonne tenue de Wall Street, le marché optant pour l'optimisme à l'approche d'un discours très attendu du président de la Fed, Jerome Powell, prévu vendredi.

L'indice CAC 40 a avancé de 90,84 points pour terminer à 5.435,48 points, dans un volume d'échanges faible de 2,61 milliards d'euros. La veille, il avait fini en baisse de 0,50%.

Après avoir ouvert en légère hausse, la cote parisienne a poursuivi sur sa lancée, gagnant sans cesse du terrain.

"Il n'y rien de nouveau qui justifie un rebond", mais "le marché suit par sympathie" la bonne tenue de Wall Street encouragée par "quelques résultats d'entreprises plutôt positifs, qui ont montré que la force du consommateur américain était toujours là", explique Marco Bruzzo, directeur général délégué chez Mirabaud AM.

Principalement, les investisseurs sont dans l'attente de la publication des minutes de la dernière réunion de politique monétaire de la banque centrale américaine (Fed), prévue dans la soirée.

Ils sont surtout "dans l'expectative du commentaire du patron de la Réserve fédérale américaine Jerome Powell vendredi car c'est lui qui donnera le la de la politique monétaire des prochains trimestres", indique M. Bruzzo, interrogé par l'AFP. "Le marché attend des annonces de baisse de taux forte et pourrait être un peu déçu", prévient-il.

Le président américain Donald Trump a critiqué mercredi "le manque de doigté" de M. Powell, l'accusant une nouvelle fois de brider la croissance en refusant de baisser les taux, invitant la Fed à se "réveiller" lors de sa prochaine réunion de politique monétaire prévue le 18 septembre.

Il estime paradoxalement que les Etats-Unis sont "très loin d'une récession" tout en plaidant à l'envi en faveur d'une nouvelle baisse des taux de la Fed pour regagner en compétitivité et doper la croissance.

La Banque centrale a réduit d'un quart de point (0,25%) le coût du crédit fin juillet pour la première fois en plus d'une décennie, afin de soutenir la croissance face à l'affaiblissement de l'économie mondiale.

Par ailleurs, la guerre commerciale menée par l'administration Trump contre la Chine avec des tarifs douaniers punitifs et un affaiblissement du dollar ne permettront pas de redresser les déséquilibres commerciaux, ont mis en garde mercredi des économistes du FMI.

En Europe, les investisseurs continuent de surveiller les remous politiques italiens.

Les statistiques ont été exclusivement américaines: les reventes de logements ont rebondi en juillet un peu au-dessus des prévisions des analystes et les stocks de pétrole brut ont reculé après deux semaines de hausse.

  1. Euronext CAC40

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