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La Bourse de Paris continue sa course aux records (+0,62%)

La Bourse de Paris a fini en hausse mercredi (+0,62%), pour la sixième séance consécutive, améliorant une nouvelle fois son record annuel, portée par des chiffres chinois encourageants et des résultats d'entreprises majoritairement positifs.

L'indice CAC 40 a pris 34,42 points à 5.563,09 points, soit son plus haut niveau depuis fin mai 2018, dans un volume d'échanges étoffé de 4 milliards d'euros. La veille, l'indice a clôturé en hausse de 0,36%.

La cote parisienne a fait des débuts timides avant de s'enhardir progressivement.

"Depuis son démarrage, la saison des résultats a réservé globalement des bonnes surprises, toutes les banques américaines ont battu le consensus, en Europe Publicis a aussi notamment surpris favorablement", a observé auprès de l'AFP Andrea Tuéni, un analyste de Saxo Banque.

"Il y a également eu aujourd'hui une nouvelle batterie de chiffres chinois positifs" et "tous ces éléments ont conduit le CAC 40 à son plus haut niveau annuel", a-t-il complété.

La croissance du premier trimestre en Chine s'est stabilisée à 6,4% sur un an, en dépit d'une demande mondiale en baisse et de la guerre commerciale avec Washington, tandis que la production industrielle a enregistré une croissance plus forte au premier trimestre sur un an.

"Mais au regard des premiers résultats et des dernières données macroéconomiques, notamment chinoises, les investisseurs commencent à s'interroger sur le tableau catastrophique brossé en début d'année sur la conjoncture mondiale", a toutefois nuancé M. Tuéni.

"Et cela pourrait conduire à se poser également des questions sur le ton accommodant adopté par les banques centrales depuis le début d'année" pour y faire face, selon lui.

"Aujourd'hui le CAC a bien résisté, a-t-il ajouté, mais cela (les interrogations sur les banques centrales, ndlr) a un peu calmé les ardeurs à Wall Street peu après l'ouverture".

L'Allemagne, locomotive de la région, a par contre divisé mercredi par deux sa prévision de croissance pour 2019 et l'inflation dans la zone euro a reculé en mars à 1,4%. Mais ces deux statistiques n'ont pas entamé l'enthousiasme des investisseurs.

Pas plus que l'annonce par l'UE d'une longue liste de biens manufacturés aux États-Unis qui pourraient être taxés jusqu'à hauteur de 12 milliards de dollars, en guise de "contre-mesures" aux subventions américaines à Boeing.

Le déficit commercial des États-Unis s'est de nouveau réduit en février, retombant à son plus bas niveau en huit mois, grâce à une baisse du déficit avec la Chine et l'Union européenne.

  1. Euronext CAC40

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