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La Bourse de Paris garde son entrain à la mi-journée (+0,68%)

La Bourse de Paris se maintenait nettement dans le vert lundi en milieu de journée (+0,68%), enthousiasmée par des indicateurs chinois meilleurs qu'attendu et les nouveaux progrès des derniers pourparlers entre Pékin et Washington.

A 14H25 (12H25 GMT), le CAC 40 progressait de 36,32 points à 5.3786,77 points dans un volume d'échanges de 1,1 milliard d'euros. Vendredi, l'indice avait fini en nette hausse (+1,02%) à 5.350,53 points.

La cote parisienne, qui a commencé la semaine et le mois en nette hausse, a perdu un tout petit peu de terrain en milieu de journée, mais pas son optimisme.

Wall Street s'apprêtait à ouvrir également en hausse. Le contrat à terme sur l'indice vedette Dow Jones Industrial Average montait de 0,80%, l'indice élargi S&P de 0,74% et le Nasdaq, à dominante technologique, de 0,99%.

"Le marché est porté par des espoirs d'avancées sur le front des négociations commerciales sino-américaines et surtout par le secteur manufacturier chinois qui rassure la Bourse", observe Franklin Pichard, directeur général de Kiplink Finances.

Des indicateurs meilleurs qu'attendu sur l'activité manufacturière en Chine ont aidé à apaiser les craintes d'un ralentissement économique chinois: l'indice PMI indépendant du groupe de médias Caixin fait état de la plus forte progression de l'activité depuis juillet 2018.

"Ce rebond du secteur manufacturier en mars arrive à point nommé pour apaiser les craintes de ralentissement de l'économie mondiale", souligne-t-il.

"Les actions européennes suivent la tendance à la hausse établie cette nuit par les actions asiatiques malgré la publication d'un indice PMI manufacturier européen au plus bas depuis 2013", note pour sa part Pierre Veyret, analyste pour ActivTrades.

Sur le plan politique, la séance était encore une fois dominée par le Brexit.

Le Royaume-Uni était toujours dans une impasse, après le troisième rejet parlementaire vendredi de l'accord de retrait de l'Union Européenne conclu avec Bruxelles en novembre, à l'issue de longs mois de négociations.

La dirigeante conservatrice Theresa May devra présenter ses plans lors du prochain sommet européen convoqué le 10 avril, alors que Bruxelles affiche ostensiblement son impatience.

Les députés britanniques devaient voter des options afin de dégager une majorité sur une alternative à l'accord de Brexit.

Au niveau des négociations commerciales, dont l'issue reste incertaine, de nouveaux progrès ont été mentionnés après deux jours de discussion à Pékin entre les négociateurs américains et chinois. La délégation chinoise se rendra à Washington mercredi.

Côté statistiques, l'activité manufacturière en Chine a progressé en mars à son meilleur rythme depuis huit mois, l'indice PMI s'établissant à 50,8 en mars contre 49,9 en février.

En zone euro, l'inflation a reculé en mars tandis que le chômage est resté stable en février, à son niveau le plus bas depuis dix ans.

La conjoncture s'est détériorée en mars dans l'industrie manufacturière française, en raison d'une baisse des nouvelles commandes et d'un recul des ventes à l'export, selon l'indice PMI.

Les investisseurs analyseront dans l'après-midi les ventes au détail pour février et l'indice ISM manufacturier aux Etats-Unis.

-Korian sanctionné après cinq décès en Ehpad-

Korian plongeait de 5,32% à 34,16 euros après le décès de cinq résidents d'un de ses établissements pour personnes âgées du sud de Toulouse après une probable intoxication alimentaire.

Les constructeurs automobiles français tiraient leur épingle du jeu, ayant fait mieux que le marché français en mars (-2,3%): PSA progressait de 3,45% à 22,49 euros et Renault avançait de 2,36% à 60,30 euros.

Les équipementiers profitaient de cette aubaine: Faurecia bondissait de 5,15% à 39,42 euros et Valeo de 4,72% à 27,07 euros.

Le secteur métallurgique, sensible au conflit commercial, était soutenu par les espoirs d'avancées vers un accord sino-américain. Eramet gagnait 4,52% à 51,80 euros et ArcelorMittal 4,45% à 18,86 euros.

Ymagis chutait de 13,53% à 1,15 euro après la prolongation d'un accord conclu avec ses créanciers obligataires afin de renégocier les conditions de remboursement de ses emprunts.

Cellnovo remontait fortement la pente ( +48,65% à 0,22 euro), compensant largement ses pertes de la semaine dernière.

Publicis reculait de 5,20% à 45,25 euros après avoir indiqué "étudier" l'acquisition d'Epsilon, la filiale spécialisée dans le marketing du groupe américain Alliance Data Systems (ADS).

  1. Euronext CAC40

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