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La Bourse de Paris optimiste quant à un accord commercial imminent (+0,41%)

La Bourse de Paris a terminé optimiste lundi (+0,41%), à un plus haut niveau annuel, les investisseurs se félicitant des informations de presse faisant miroiter que Pékin et Washington sont proches d'un accord commercial.

L'indice CAC 40 a avancé de 21,38 points à 5.286,57 points, dans un volume d'échanges faible de 2,69 milliards d'euros. Vendredi, il avait fini en hausse de 0,47%.

La cote parisienne est restée dans le vert tout au long de la séance, dépassant même la barre 5.300 points.

De son côté, Wall Street a démarré la semaine en hausse lundi.

Lancé dans un mouvement de hausse "assez linéaire", le marché a en tête "la date du 27 mars" et "termine sur un plus haut annuel", observe Thierry Claudé, gérant chez Kiplink Finance.

Selon le Wall Street Journal, il n'est pas exclu qu'un accord puisse être annoncé lors d'une rencontre aux alentours du 27 mars entre Donald Trump et Xi Jinping.

"S'il y a un accord plus fort que prévu entre la Chine et les Etats-Unis, ça explique que le marché anticipe" la fin des incertitudes après des mois de guerre commerciale, souligne l'expert à l'AFP.

Par ailleurs, "certains investisseurs ont peut-être loupé un peu le train ces derniers temps et se disent que c'est le moment de monter en marche" avant que le niveau de la cote grimpe encore, explique-t-il.

Les quelques bonnes surprises émanant des publications d'entreprises, qui touchent à leur fin, "ont peut-être aussi généré quelques intérêts supplémentaires" chez les investisseurs, ajoute-t-il.

Selon Wall Street Journal, Pékin a provisoirement accepté d'abaisser les tarifs douaniers et de lever d'autres restrictions imposées aux importations agricoles, automobiles et chimiques américaines.

En échange des concessions chinoises, Washington supprimerait la plupart des sanctions commerciales qu'il avait imposées l'année dernière.

Sur le front du Brexit, le négociateur de l'Union européenne Michel Barnier rencontrera mardi à Bruxelles les négociateurs britanniques, a annoncé lundi un porte-parole de l'UE, alors que plusieurs votes importants sont prévus la semaine prochaine au Parlement britannique.

La Première ministre britannique Theresa May était accusée lundi d'"acheter" le soutien des députés à son accord de Brexit, après le lancement d'un fonds de 1,6 milliards de livres (1,87 milliards d'euros) destinés à des régions sinistrées.

  1. Euronext CAC40

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