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La Bourse de Paris en retrait dans l'attente d'un discours du président de la Fed

La Bourse de Paris a ouvert en léger recul mardi (-0,16%) dans l'attente d'un discours du président de la Réserve fédérale américaine (Fed) devant le Congrès pour glaner des éléments sur l'orientation de sa politique monétaire.

A 09H19, l'indice CAC 40 perdait 8,72 points à 5.580,47 points. La veille, il avait fini à l'équilibre (-0,08%).

"Bien que les excellents résultats de l'emploi américain donnent des arguments à la Réserve fédérale américaine pour se diriger davantage en faveur d'une non-action, les marchés ne veulent pas intégrer ou même imaginer cette possibilité pour la réunion de fin juillet", a estimé Christopher Dembik, responsable de la recherche économique chez Saxo Banque.

Les créations d'emplois aux États-Unis ont fortement augmenté en juin, tandis que le taux de chômage est légèrement remonté à 3,7%, un niveau toujours historiquement bas, là où les analystes attendaient une moindre performance qui aurait davantage justifié une attitude plus accommodante de la Fed comme une baisse des taux d'intérêt.

La semaine comptant peu de rendez-vous clé, l'attention se focalise ainsi d'autant plus sur l'audition du président de la Banque centrale, Jerome Powell, mercredi et jeudi devant chaque chambre du Congrès.

Sur le terrain des valeurs, le secteur minier souffrait. ArcelorMittal perdait 2,87% à 14,96 euros, Arkema 4,02% à 76,84 euros et Eramet 2,19% à 55,50 euros, dans un contexte économique global toujours délicat.

ArcelorMittal a par ailleurs annoncé la fusion de ses entités France et Atlantique et Lorraine dans une structure qui regroupe notamment les usines de Dunkerque et Florange avec le siège de Saint-Denis et différents sites industriels.

Les valeurs automobiles, elles aussi sensibles à a conjoncture, reculaient également, à l'instar de Faurecia (-3,82% à 37,25 euros), Plastic Omnium (-2,62% à 21,21 euros) ou Valeo (-2,83% à 26,08 euros).

Safran prenait 0,15% à 129,85 euros. Emmanuel Macron a annoncé lundi que le groupe avait choisi d'implanter sa nouvelle usine à Feyzin, au sud de Lyon, avec 26 millions d'euros d'aides publiques et 250 emplois à la clé. Safran investirait de son côté 230 millions sur le futur site prévu pour 2024.

  1. Euronext CAC40

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