Accueil Actu

La Bourse de Paris en forte hausse à la mi-journée

La Bourse de Paris demeurait en forte hausse mardi (+1,39%), les investisseurs se montrant décidés à laisser derrière eux les craintes d'une guerre commerciale après l'amorce d'un dialogue entre les États-Unis et la Chine.

A 13H11 (11H11 GMT), l'indice gagnait 70,39 points à 5.136,67 points dans un volume d'échanges de 1,09 milliard d'euros. La veille, il avait fini en recul de 0,57%, totalisant une perte de 3,58% depuis mercredi dernier.

La cote parisienne a ouvert en nette progression et a ensuite poursuivi sur cette tendance, un répit après quatre séances de repli.

De son côté, la Bourse de New York se dirigeait vers une ouverture en hausse, après son rebond de la veille sur fond d'espoir d'accalmie des tensions commerciales.

Le contrat à terme sur l'indice vedette Dow Jones Industrial Average, qui donne sa tendance, évoluait en hausse (+0,49%), à l'instar de l'indice élargi S&P 500 (+0,52%), tandis que le Nasdaq, à dominante technologique, était également bien orienté (+0,85%).

La confirmation, lundi soir, d'une discussion entre le secrétaire au Trésor américain Steven Mnuchin et Liu He, le principal responsable économique chinois, a mis du baume au coeur des investisseurs.

"Les investisseurs saluent l'apaisement des relations et le début de dialogue entre les Etats-Unis et la Chine. Le scénario d'une guerre commerciale entre Etats-Unis et Chine s'éloigne sur fond d'informations relayant des discussions entre les deux pays après les déclarations initiales nettement plus dures" a relevé dans une note Franklin Pichard, directeur général délégué de Kiplink Finance.

La menace "d'une guerre commerciale entre la première et la deuxième économie mondiale semble se régler à l'amiable", ajoute-t-il.

- Casino dopé -

"C'est en tout cas un contexte nettement plus favorable qui permet aux marchés de croire à une normalisation progressive", résume-t-il.

Du côté des indicateurs, l'agenda était plus fourni que la veille. En Zone euro, la confiance économique a reculé en mars, tandis que les crédits au secteur privé ont décéléré en février.

Outre-Atlantique, les prix des logements (indice S&P/Case-Shiller) en janvier et la confiance des consommateurs (indice Conference Board) en mars sont au programme.

Sur le terrain des valeurs, les secteurs malmenés ces derniers jours regagnaient du terrain.

Le secteur bancaire avait ainsi le vent en poupe. Natixis gagnait 2,63% à 6,80 euros, BNP Paribas 1,95% à 60,03 euros, Société Générale 2% à 44,13 euros et Crédit Agricole 1,60% à 13,35 euros.

Les valeurs technologiques s'appréciaient aussi, STMicroelectronics prenant la tête de l'indice CAC 40 (+2,95% à 19,17 euros).

Casino montait de 3,81% à 38,98 euros. La chaîne de supermarchés Monoprix, qui fait partie du groupe, va vendre certains produits via le géant du commerce en ligne Amazon, une première pour un distributeur français.

Euronext profitait (+2,13% à 60,05 euros) de la finalisation de l'acquisition de la Bourse de Dublin pour 137 millions d'euros.

Neopost à l'inverse s'enfonçait de 2,61% à 20,86 euros, pénalisé par la perspective d'une décroissance de son activité cette année après une contre-performance au quatrième trimestre.

  1. CAC 40 (Euronext)

À lire aussi

Sélectionné pour vous