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La Bourse de Paris opte pour la prudence sur fond d'inquiétudes géopolitiques

La Bourse de Paris a terminé à l'équilibre lundi (-0,02%), peinant à s'orienter face à une actualité dominée par des inquiétudes géopolitiques.

L'indice CAC 40 a cédé 1,26 point, à 5.540,68 points, dans un volume d'échanges de 2,6 milliards d'euros. Vendredi, l'indice avait également fini stable (-0,07%).

La cote a ouvert à l'équilibre et y est revenue à la clôture, après avoir passé l'essentiel de la séance dans le rouge.

"Le marché s'est montré assez attentiste, aucune actualité ne lui a permis de pousser plus haut, sachant que le CAC 40 est très proche de son sommet annuel, ce qui peut aussi le brider", a commenté auprès de l'AFP Alexandre Baradez, un analyste de IG France.

"Il n'a pas accéléré parce que d'importants thèmes de fond sont encore à l'état d'évaluation ou de négociation", a-t-il complété.

Les investisseurs continuaient notamment de scruter l'évolution des prix du baril de pétrole, qui ont retrouvé la semaine écoulée leurs plus hauts niveaux depuis fin 2014 avec les tensions géopolitiques au Moyen-Orient.

Mais ce qui a pu légèrement peser sur la tendance, ce sont les propos de Francois Villeroy de Galhau, membre du conseil de la Banque centrale européenne, concernant le moment du premier relèvement des taux directeurs de la BCE, selon M. Baradez.

Jusqu'ici le président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi a toujours maintenu un certain flou en assurant que le premier relèvement interviendrait "bien après" la sortie du programme de rachats d'actifs qui court encore au moins jusqu'à septembre.

Dans une interview à Bloomberg TV, Francois Villeroy de Galhau a affirmé que le "bien après" évoqué par M. Draghi signifiait "au minimum quelques trimestres mais pas des années".

"Nous sommes dans un environnement toujours accommodant, mais il pourrait l'être moins longtemps que ce que le marché anticipait jusqu'ici", a estimé l'analyste.

Du côté des indicateurs, l'agenda était peu fourni pour débuter la semaine.

La Banque de France a estimé que le PIB devrait progresser de 0,3% au deuxième trimestre, soit autant qu'au premier trimestre.

  1. CAC Euronext

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