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La Bourse de Paris prend du recul face au ralentissement chinois (-0,24%)

La Bourse de Paris se repliait légèrement (-0,24%) mardi à la mi-journée, les investisseurs prenant un peu de recul face au ralentissement économique chinois et avant de connaître les intentions de la Banque centrale européenne jeudi.

A 13H45 (12H45 GMT), l'indice CAC 40 perdait 12,63 points à 5.273,94 points, dans un volume d'échanges de 979 millions d'euros. La veille, il avait fini en hausse de 0,41%.

La cote parisienne a ouvert à l'équilibre et y est restée l'essentiel de la matinée avant de reculer légèrement.

Wall Street s'apprêtait de son côté à débuter à l'équilibre. Le contrat à terme sur l'indice vedette Dow Jones Industrial Average grappillait 0,06%, l'indice élargi S&P 0,06% et le Nasdaq, à dominante technologique, 0,01%.

Les places financières ont ouvert "avec la publication des statistiques chinoises, qui confirme un ralentissement" de la deuxième économie mondiale, "cependant le gouvernement chinois est (à son) chevet", a souligné Thierry Claudé, directeur adjoint de Kiplink Finance.

La Chine a annoncé mardi un objectif de croissance économique compris entre 6% et 6,5% pour 2019, en très léger repli par rapport au taux réalisé en 2018 (6,6%).

Visé par les sanctions commerciales des États-Unis, Pékin a pris acte du ralentissement attendu de son économie et a également annoncé une série de mesures de relance, dont une baisse des charges des entreprises et de la TVA.

Selon un indice indépendant publié juste après, la croissance des services s'est essoufflée le mois dernier, tombant à son plus bas niveau depuis quatre mois.

Selon M. Claudé, cette situation rend "impératif" un accord commercial avec les États-Unis et tant que les négociations n'aboutiront pas, "les marchés financiers devraient garder une certaine fébrilité".

L'attente de la réunion jeudi de la BCE suscite aussi beaucoup d'espoirs, du fait des nombreuses déclarations des responsables de l'institution ces derniers temps, évoquant l'idée d'une nouvelle salve de prêts à long terme (TLTRO), dans un climat économique dégradé.

Parmi les autres indicateurs attendus au cours de la séance, les États-Unis publieront leur indice d'activité dans les services (ISM) pour février.

Concernant le Brexit, alors que les négociateurs britanniques et de l'UE doivent se retrouver à Bruxelles, la Banque d'Angleterre (BoE) a jugé que le système financier européen était moins préparé que le Royaume-Uni à un Brexit sans accord.

- Chute d'Eurofins -

En matière de valeurs, Eurofins s'enfonçait de 11% à 354,40 euros, souffrant notamment de craintes autour de sa dette, après des résultats 2018 en hausse.

ADP perdait 1,98% à 168,60 euros alors que sept départements d'Ile-de-France sont candidats à entrer au capital du gestionnaire des aéroports parisiens ADP, objet d'un projet de privatisation, à hauteur de 29,9% au côté de la société française d'investissements Ardian, selon Les Echos.

Vilmorin perdait 5,31% à 55,30 euros, pénalisé par une perte nette de 39,6 millions d'euros au premier semestre, plus importante que l'an passé (+1,5%), malgré une amélioration de son chiffre d'affaires à 460,4 millions d'euros due à la bonne tenue des semences de grandes cultures, dont le colza et le soja.

Renault reculait de 0,41% à 60,08 euros. Le tribunal de Tokyo a annoncé mardi qu'il acceptait la mise en liberté sous caution de l'ancien PDG des constructeurs automobiles Nissan et Renault Carlos Ghosn. Le procureur a aussitôt fait appel de cette décision.

Iliad était fragilisé (-2,44% à 91,02 euros) par l'abaissement de sa recommandation à "neutre" par Barclays.

  1. Euronext CAC40

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