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La Bourse de Paris réservée avant la Fed et les discussions commerciales (-0,12%)

La Bourse de Paris était sur la réserve mercredi à la mi-journée (-0,12%), soupesant des nouvelles contradictoires sur l'état des négociations commerciales sino-américaines, en attendant l'annonce de la Réserve fédérale américaine.

A 13H30 (12H30 GMT), l'indice CAC 40 perdait 6,38 points à 5.419,52 points, dans un volume d'échanges de 1,2 milliard d'euros.

La cote parisienne a ouvert en petit repli avant d'osciller autour de l'équilibre et de revenir à sa position initiale.

Wall Street s'apprêtait à ouvrir sans grande tendance. Le contrat à terme sur l'indice vedette Dow Jones Industrial Average grignotait 0,09%, l'indice élargi S&P 0,07% et le Nasdaq, à dominante technologique 0,14%.

"Les marchés actions sont modérés, dans l'attente de l'annonce de la Réserve fédérale américaine (Fed) et devant les nouvelles contradictoires sur l'état des négociations entre les Etats-Unis et la Chine qui pèsent sur l'humeur des investisseurs", souligne David Madden, analyste chez CMC Markets.

Selon une information de presse, les négociations commerciales sino-américaines auraient calé récemment. Le président américain Donald Trump a pour sa part assuré mardi que "les discussions avec la Chine avançaient très bien" mais sans autre détail.

Quoi qu'il en soit, le secrétaire américain au Trésor Steven Mnuchin et le représentant au Commerce Robert Lighthizer se rendront une nouvelle fois à Pékin autour du 25 mars pour faire avancer les pourparlers qui durent depuis janvier en vue de nouer un accord dans les prochaines semaines.

La Fed, de son côté, devrait laisser ses taux d'intérêt inchangés après avoir promis qu'elle serait "patiente" avant d'agir à nouveau sur les taux, mais ce sont ses nouvelles prévisions économiques qui retiendront l'attention des marchés.

Son patron, Jerome Powell, tiendra à 18H30 GMT un point presse après la publication du traditionnel communiqué.

Quant au Brexit, la Première ministre britannique Theresa May a annoncé avoir demandé à l'Union européenne son report jusqu'au 30 juin, mercredi devant le Parlement.

"J'ai écrit ce matin au président du Conseil européen Donald Tusk pour l'informer que le Royaume-Uni souhaitait une extension de l'Article 50 (du Traité de Lisbonne qui régit la sortie d'un pays de l'UE, ndlr) jusqu'au 30 juin", a-t-elle dit. Le Brexit est censé théoriquement avoir lieu le 29 mars.

En l'absence de report, le scénario par défaut est celui d'un divorce brutal entre Londres et l'UE, l'accord de retrait conclu entre les négociateurs britanniques et européens ayant été rejeté à deux reprises par le Parlement britannique.

Les investisseurs étaient également "préoccupés par les données décevantes sur les prix à la production allemands", souligne de son côté Pierre Veyret, analyste chez ActivTrades.

L'inflation au Royaume-Uni est un peu remontée à 1,9% en février sur un an, tandis que les analystes sondés par Bloomberg s'attendaient à 1,8%. Ce rythme de hausse des prix ne change pas fondamentalement la donne pour les consommateurs britanniques, dont le pouvoir d'achat progresse vigoureusement depuis plusieurs mois.

- Elior chute, Innate Pharma bondit -

Hermès progressait de 1,22% à 597,40 euros après avoir publié un bénéfice net record en 2018, à 1,4 milliard d'euros, grâce à une forte croissance en Chine et au succès de sa maroquinerie, tandis que sa marge opérationnelle est restée au plus haut.

Ubisoft gagnait 2,70% à 78,30 euros après l'annonce par le géant américain Google de projets ambitieux dans le domaine du jeu vidéo, auxquels est associé le groupe français.

Maisons France Confort reculait de 4,10% à 36,25 euros, son bénéfice net ayant nettement baissé l'an dernier malgré une hausse des revenus.

Elior chutait de 7,13% à 12,51 euros après une information de presse selon laquelle le fonds PAI Partners serait favori pour la reprise des activités de restauration de concession du groupe à un prix inférieur aux attentes.

Innate Pharma bondissait de 8,45% à 7,19 euros, profitant de solides résultats annuels 2018 marqués par un bond de la trésorerie disponible grâce à un paiement d'AstraZeneca à la suite de leur collaboration renforcée en octobre dernier.

  1. Euronext CAC40

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