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La Bourse de Paris reste circonspecte à mi-séance (+0,07%)

La Bourse de Paris oscillait autour de l'équilibre lundi à la mi-journée (+0,07%), neutralisée par des informations concernant une possible limitation des flux de capitaux américains vers la Chine.

A 13H45 (11H45 GMT), l'indice CAC 40 prenait 3,98 points à 5.644,56 points, dans un volume d'échanges de 781,3 millions d'euros. Vendredi, la cote parisienne a fini en hausse de 0,36%.

La place parisienne est restée atone depuis l'ouverture pour cette dernière séance du mois de septembre.

Wall Street se préparait de son côté à ouvrir en légère hausse. Le contrat à terme sur l'indice vedette Dow Jones Industrial Average avançait de 0,23%, l'indice élargi S&P 500 de 0,28% et le Nasdaq, à forte coloration technologique, de 0,37%.

"A chaque fois que l'on pense que les positions se rapprochent, un élément négatif vient s'opposer à ce vent d'optimisme. En conclusion, ce dossier continue de souffler le chaud et le froid sur les marchés", note Christopher Dembik, responsable de la recherche économique chez Saxo Banque.

Les investisseurs ont pris connaissance vendredi des informations de l'agence Bloomberg selon lesquelles Washington envisagerait de limiter les flux des portefeuilles des investisseurs américains vers la Chine.

"Ces informations ont évidemment jeté un froid avant la reprise des négociations entre la Chine et les Etats-Unis, qui pourraient reprendre les 10 et 11 octobre", estime pour sa part Tangi Le Liboux, analyste chez Aurel BGC.

La police hongkongaise a mis en garde lundi contre une situation "très, très dangereuse" mardi dans l'ex-colonie britannique, où de nouvelles manifestations pro-démocratie sont prévues à l'occasion du 70e anniversaire de la fondation de la Chine populaire. Le président chinois Xi Jinping a promis de continuer à respecter l'autonomie de Hong Kong.

Sur l'autre sujet brûlant, celui du Brexit, le Premier ministre britannique Boris Johnson a réaffirmé dimanche sa détermination à mettre en œuvre, coûte que coûte, la sortie de l'UE au 31 octobre, et a exclu à nouveau de démissionner.

Le ministre des Finances britannique Sajid Javid a affirmé lundi sur la BBC qu'il ne pensait pas que "quelqu'un sache vraiment" combien coûterait à l'économie du Royaume-Uni un Brexit sans accord, alors que celle-ci s'est bien contractée de 0,2% au deuxième trimestre.

- Saint-Gobain salué sur le CAC 40 -

Sur le volet des statistiques, l'activité manufacturière en Chine a connu en septembre un rebond inattendu, selon l'indice des directeurs d'achat (PMI), à son plus haut niveau depuis février 2018.

Mais l'activité manufacturière reste dans la zone de contraction pour le cinquième mois de suite, selon cet indice qui confirme les effets délétères de la guerre commerciale sur le pays.

En zone euro, le chômage a reculé en août à 7,4%, soit son plus bas niveau depuis mai 2008. L'inflation en Allemagne en septembre est attendue dans l'après-midi.

Saint-Gobain avançait de 2,14% à 35,99 euros pour avoir atteint son objectif de cessions annoncé pour la fin 2019, avec la vente de son activité de verre pour le bâtiment en Corée du Sud, Hankuk Glass Industries, au fonds Glenwood Private Equity.

EDF progressait de 2,68% à 10,35 euros. La société recevra au moins 400 millions d'euros de l’État pour la fermeture anticipée de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin) l'an prochain, auxquels s'ajoutent des sommes représentant son manque à gagner.

Total cédait 0,19% à 47,50 euros après la finalisation de son acquisition pour 3,9 milliards de dollars des 26,5% que détenait la société américaine Anadarko dans le projet LNG au Mozambique.

Bonduelle perdait 0,64% à 23,35 euros après avoir enregistré un bénéfice net stable lors de son exercice décalé 2018-19.

Adocia prenait 2,47% à 10,80 euros après avoir encaissé 14,3 millions de dollars de la part d'Eli Lilly dans le cadre du litige les opposant et la clôture "d'un commun accord" de la procédure civile lancée par son ex-partenaire américain.

Amoeba cédait 2,89% à 0,57 euro, la société ayant reconnu vendredi qu'il lui faudrait trouver de nouveaux financements d'ici juillet.

Vinci montait de 1,28% à 98,26 euros, soutenu par l'acquisition par sa branche énergies du groupe allemand OFM, une opération lui permettant notamment de se renforcer dans les réseaux à fibre optique.

  1. Euronext CAC40

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