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La Bourse de Paris sans conviction à la mi-journée (+0,02%)

La Bourse de Paris tournait sans conviction autour de l'équilibre (+0,02%) jeudi à la mi-journée, l'environnement économique incertain étant peu propice à la prise de risque.

A 14H09 (12H09 GMT), l'indice CAC 40 gagnait 0,99 point à 5.375,91 points, dans un volume d'échanges de 1,02 milliard d'euros. Mercredi, il avait terminé en baisse de 0,62%.

La cote parisienne a ouvert en baisse, avant de regagner légèrement du terrain et de s'installer autour de l'équilibre.

Wall Street s'apprêtait à ouvrir en hausse. Le contrat à terme sur l'indice vedette Dow Jones Industrial Average prenait 0,32%, l'indice élargi S&P 0,34% et le Nasdaq, à forte coloration technologique, 0,47%.

Pour Franklin Pichard, directeur général de Kiplink Finance, il est "difficile (...) pour les marchés de se forger une véritable conviction à court terme", en raison notamment de la politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed) qui pourrait baisser ses taux directeurs pour soutenir l'économie.

"La décision des banques centrales reste (...) dépendante de l'évolution des incertitudes politiques". "Et celles-ci ne manquent pas", poursuit-t-il, "entre sortie du Royaume-Uni sans accord de l'Union européenne, instabilité politique en Italie et guerre commerciale sino-américaine ayant des conséquences visibles sur les cours du pétrole, ou encore les interrogations d’une possible rencontre entre Donald Trump et Xi Jinping en marge du G20 à Osaka, les 28 et 29 juin".

Ces dernières semaines, plusieurs indicateurs semblent décrire un ralentissement de l'économie américaine qui pourrait justifier une baisse de taux afin de soutenir l'activité - le tout sous la pression continue du président américain Donald Trump, qui tonne son mécontentement vis-à-vis d'une politique monétaire de la Fed jugée trop restrictive.

Côté agenda, le marché prendra connaissance aux Etats-Unis du rapport mensuel de l'Opep, des inscriptions hebdomadaires au chômage ainsi que des prix à l'import et à l'export.

Sur le terrain des valeurs, Renault gagnait 1,24% à 55,67 euros. Le ministre des Finances Bruno Le Maire et le président de Renault Jean-Dominique Senard ont eu jeudi "un entretien tourné vers l'avenir" à Bercy, après des déclarations publiques sur la responsabilité de l'échec de la fusion entre le constructeur français et le groupe Fiat Chrysler (FCA).

Soitec montait de 5,55% à 92,20 euros, gardant la tête du SBF 120, stimulé par une hausse de son bénéfice net de 4% à 90,2 millions d'euros sur l'exercice décalé 2018-19 s'achevant en mars, une petite hausse qui masque une augmentation forte de ses principaux indicateurs de rentabilité.

Thales était bien orienté (+1,95% à 107,05 euros). Le groupe a révisé ses objectifs 2019 après l'intégration de Gemalto, avec des prises de commandes "légèrement supérieures" à 18 milliards d'euros et une croissance organique de 3 à 4% de son chiffre d’affaires, qui reste inchangée.

Partouche était dopé (+5,05% à 22,90 euros) par une progression de 5% de son chiffre d'affaires au premier semestre, atteignant 222 millions d'euros, grâce à un regain de fréquentation notamment au deuxième trimestre.

Imerys progressait de 1,59% à 44,60 euros. Le groupe de minéraux industriels a dévoilé son nouveau plan stratégique 2019-2022, qui a pour ambition d'accélérer sa croissance organique et sa rentabilité à l'horizon 2022.

  1. Euronext CAC40

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