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La Bourse de Paris se ressaisit (+0,32%) à la mi-journée

La Bourse de Paris faisait une timide incursion dans le vert (+0,32%) mercredi à mi-séance, après avoir longtemps hésité sur la marche à suivre, dans un marché tourné vers les votes prévus au Parlement britannique dans la soirée.

A 13H35 (12H35 GMT), l'indice CAC 40 montait de 16,73 points à 5.324,11 points, dans un volume d'échanges de 1,1 milliard d'euros. La veille, il avait fini en hausse de 0,89%.

Après une ouverture sans direction, la cote parisienne est restée sur la défensive la majeure partie de la matinée, avant de repasser dans le vert.

Wall Street s'apprêtait de son côté à ouvrir proche de l'équilibre. Le contrat à terme sur l'indice vedette Dow Jones Industrial Average reculait de 0,25%, l'indice élargi S&P perdait 0,12% et le Nasdaq, à dominante technologique, s'effritait de 0,02%.

"L'attention de la plupart des investisseurs est focalisée sur Westminster et un cocktail de motions parlementaires qui pourraient façonner l'orientation future de l'impasse du Brexit", a observé dans une note Michael Hewson, un analyste de CMC Markets.

Les députés britanniques votent mercredi sur les différentes formes que pourrait prendre le Brexit, afin de dégager une alternative au Traité de retrait négocié par la Première ministre Theresa May avec Bruxelles et qu'ils ont rejeté deux fois.

Maintien dans le marché unique, nouveau référendum, voire annulation de la sortie de l'UE... Le président de la Chambre des communes John Bercow choisira mercredi, parmi des propositions des députés, celles à examiner, avant des votes prévus à partir de 19h00 GMT. Les propositions qui récolteront le plus de voix devraient être à nouveau soumises aux députés lundi.

"Les investisseurs sont dans une posture schizophrénique. Certains parient sur une issue favorable dans le grand n'importe quoi du Brexit (...)", a abondé Tangi Le Liboux, stratégiste pour le courtier Aurel BGC.

"En même temps, les perspectives économiques de la zone euro ne sont pas brillantes, ce qui explique la faiblesse des taux depuis la publication des PMI préliminaires de mars vendredi dernier", a-t-il ajouté.

Du côté des indicateurs, l'indice de confiance des ménages en France, qui avait atteint en décembre son plus bas niveau depuis novembre 2014, a poursuivi son redressement en mars.

Les chiffres de la balance commerciale pour janvier aux Etats-Unis sont encore attendus.

La Banque centrale européenne (BCE) pourrait quant à elle remédier "si nécessaire" aux effets défavorables des taux négatifs pour l'économie, a déclaré son président Mario Draghi mercredi, envoyant un signal aux banques qui se disent pénalisées par ces taux qui nuisent à leur rentabilité.

  1. Euronext CAC40

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