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La Bourse de Paris soutenue par l'espoir d'un accord commercial (+0,40%)

La Bourse de Paris évoluait en légère hausse mercredi à la mi-journée (+0,40%), toujours soutenue par l'espoir de progrès sur le front commercial entre Pékin et Washington avant la date fatidique de début mars.

A 13H28 (12H28 GMT), l'indice CAC 40 prenait 20,03 points à 5.076,62 points, dans un volume d'échanges de 1,2 milliard d'euros. La veille, il avait fini en hausse de de 0,84%.

La cote parisienne a ouvert en légère hausse, cédant un peu de terrain par la suite.

Wall Street se préparait à également ouvrir en hausse. Le contrat à terme sur l'indice vedette Dow Jones Industrial Average prenait 0,32%, l'indice élargi S&P 0,28% et le Nasdaq, à dominante technologique, 0,53%.

"Les marchés actions sont soutenus par les bruits encourageants de la Maison Blanche sur les relations sino-américaines", note Neil Wilson, analyste chez markets.com.

Donald Trump a affirmé mardi qu'il pourrait être flexible sur la date butoir de la trêve dans la guerre commerciale avec la Chine, si les négociations progressaient. Les Etats-Unis avaient donné jusqu'au 1er mars à la Chine pour trouver un terrain d'entente.

"Les dates butoir sont ce qui compte en ce moment pour les investisseurs, à savoir le 29 mars pour le Brexit, le 1er mars pour les droits de douane sur des produits importés de Chine et ce vendredi 15 février pour éviter un nouveau +shutdown+", observe-t-il.

"Il ne fait aucun doute qu'un règlement des conflits interviendra. Rapidement pour le +shutdown+ mais vraisemblablement plusieurs mois encore pour trouver une solution sur les points en suspens dans les négociations sino-américaines", estime Franklin Pichard, directeur général de Kiplink Finances.

Le président chinois Xi Jinping rencontrera vendredi le secrétaire américain au Trésor, Steven Mnuchin, et le représentant pour le Commerce, Robert Lighthizer, venus à Pékin négocier une sortie de la guerre commerciale entre les deux puissances économiques, affirme mercredi le quotidien hongkongais South China Morning Post (SCMP).

Une délégation de hauts fonctionnaires américains a entamé lundi à Pékin des discussions préliminaires avant les négociations de jeudi et vendredi.

Donald Trump a en outre semblé désamorcer mardi la menace d'une nouvelle paralysie des administrations fédérales américaines, tout en se disant "extrêmement mécontent" d'un accord présenté par des négociateurs républicains et démocrates n'allouant qu'un quart du budget qu'il réclame pour son mur à la frontière avec le Mexique.

Il a toutefois laissé entendre qu'il pourrait trouver ailleurs, sans passer par le Congrès, des fonds additionnels pour financer ce mur censé lutter contre l'immigration clandestine.

La situation n'est toujours pas claire non plus sur le dossier du Brexit.

La Première ministre britannique Theresa May a souligné avoir "besoin de temps" pour discuter avec l'UE de modifications à l'accord conclu avec Bruxelles, laissant penser que la fin du feuilleton n'était pas pour tout de suite.

Avant l'inflation aux Etats-Unis, qui devrait animer les indices boursiers, les investisseurs devaient digérer une grande quantité de publications de résultats d'entreprises.

Côté des statistiques, la production industrielle dans la zone euro a reculé de 0,9% en décembre par rapport à novembre, un résultat plus mauvais que celui attendu par les analystes interrogés par le fournisseur de services financiers Factset, qui tablaient sur une baisse de 0,35%.

L'inflation au Royaume-Uni a encore ralenti en janvier, à 1,8% sur un an, soit son rythme le plus faible depuis deux ans.

Ingenico et Orpea en tête du SBF 120

Ingenico bondissait de 10,64% à 52,70 euros, le groupe étant désireux de s'atteler en 2019 au redressement de son activité historique des terminaux de paiement.

Orpea gagnait 7,22% à 97,44 euros. Le numéro deux français du secteur des maisons de retraite et des cliniques privées a réalisé plus de 3,4 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2018, et table sur une "croissance rentable" cette année.

L'action Bic perdait 3,93% à 86,45 euros. Le géant français des stylos à bille, rasoirs jetables et briquets a atteint ses objectifs pour 2018 mais s'est montré prudent pour 2019.

Amundi progressait de 4,52% à 53,16 euros. Le géant de la gestion d'actifs s'est montré "confiant" dans sa capacité à progresser en 2019 après avoir résisté à un contexte de marché "défavorable" en publiant des résultats annuels supérieurs aux attentes.

  1. Euronext CAC40

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