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La Bourse de Paris soutenue par le secteur auto et la Fed (+0,24%)

La Bourse de Paris a terminé en légère progression mardi (+0,24%), le marché restant à la fois attentiste et optimiste quant à la réunion de la Réserve fédérale américaine (Fed) tout en étant soutenu par le secteur automobile.

L'indice CAC 40 a progressé de 13,07 points à 5.425,90 points, dans un volume d'échanges modéré de 3,14 milliards d'euros. La veille, il avait fini en petite hausse de 0,14%.

La cote parisienne, qui a débuté à l'équilibre, a pris de la vigueur en milieu de journée avant de se relâcher un peu.

"Le marché parie sur une Fed très accomodante, sur le fait qu'il n'y aura a priori pas de hausse de taux cette année ou une seule. Certains tablent aussi sur une baisse de taux à l'horizon 2020", a commenté Andrea Tuéni, analyste chez Saxo Banque.

"L'optimisme sur la guerre commerciale, sur la Fed, a porté le marché aujourd'hui mais comme les investisseurs n'ont pas grand-chose à se mettre sous la dent depuis le début de la semaine, on avance que sur des rumeurs, des espoirs, des attentes", a souligné l'expert, interrogé par l'AFP.

La semaine dernière, la cote parisienne a réalisé l'une des meilleures performances hebdomadaires de l'année.

La Banque centrale américaine (Fed) a commencé mardi une réunion de politique monétaire à l'issue de laquelle elle devrait laisser les taux d'intérêt inchangés.

Les économistes se focaliseront sur les prévisions de la Banque centrale pour la croissance et l'inflation et surtout sur les projections moyennes des taux d'intérêt. Jusqu'ici, le Comité prévoit encore deux relèvements des taux cette année, ce qui pourrait être révisé à la baisse.

Mercredi, Jerome Powell, président de la Fed, tiendra une conférence de presse à 18H30 GMT, sa deuxième de l'année, après la publication du traditionnel communiqué.

A l'égard du Brexit, les investisseurs font, selon M. Tuéni, encore montre de "belle complaisance".

Le négociateur en chef de l'UE, Michel Barnier, a mis en garde contre le "coût politique et économique" d'un report du Brexit au-delà du 29 mars, date butoir pour la sortie du Royaume-Uni de l'UE, faisant observer que toute demande de Londres en ce sens devra donc être justifiée par de bonnes raisons.

Du côté des indicateurs, le moral des investisseurs allemands s'est nettement amélioré en mars, remontant à -3,6 points, profitant notamment d'un réchauffement des relations commerciales sino-américaines.

Les commandes industrielles aux Etats-Unis ont très légèrement crû en janvier, marquant une progression inférieure aux anticipations.

  1. Euronext CAC40

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