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La Bourse de Paris termine en petite hausse

La Bourse de Paris a clôturé en petite hausse (+0,36%) jeudi, s'arrêtant au seuil des 5.000 points après avoir engrangé d'importants gains depuis le début du mois, les investisseurs digérant le discours de la Fed et plusieurs statistiques.

L'indice CAC 40 a progressé de 17,96 points pour terminer la séance à 4.992,72 points, dans un volume d'échanges élevé de 4,2 milliards d'euros. La veille, il avait fini en progression de 0,95%.

La cote parisienne a ouvert en légère hausse, franchissant même momentanément le seuil des 5.000 points avant de ralentir la cadence et de passer temporairement en territoire positif. Elle a ensuite redressé la barre et terminé finalement dans le vert.

Le marché "marque une petite pause après quelques jours de solide rebond" et "commence un peu à s'essouffler" car "les bonnes nouvelles ont déjà été plutôt bien reflétées dans les prix", a estimé auprès de l'AFP Mikaël Jacoby, responsable du courtage Europe continentale d'Oddo BHF Securities.

Le mouvement haussier des dernières semaines a notamment été insufflé, selon lui, par la microéconomie avec des résultats "bien plus positifs que ce que laissait entendre le contexte du marché récent".

"En revanche, sur la macroéconomie et la géopolitique, nous avons juste quelques espoirs et des arlésiennes, mais rien de concret et c'est pour cela que les indices marquent le pas", a estimé M. Jacoby.

Les négociateurs américains et chinois, réunis à Washington pour tenter de pacifier durablement les relations commerciales entre leurs deux pays, travaillent "dur" dans un esprit de conciliation, a assuré jeudi le président américain Donald Trump.

Il a toutefois souligné qu'aucun accord final ne serait conclu avant une rencontre "dans un avenir proche" avec le président chinois Xi Jinping pour trouver un consensus "sur certains des points les plus difficiles".

Les investisseurs devaient également digérer les derniers rendez-vous de la semaine, en particulier la réunion de la banque centrale américaine et le nouveau vote sur le Brexit au Parlement britannique.

La Réserve fédérale américaine (Fed) a laissé mercredi ses taux d'intérêt inchangés tout en promettant de "patienter" avant de futures hausses, pointant notamment le ralentissement de l'économie mondiale.

La croissance économique a en effet nettement ralenti dans la zone euro l'an dernier, s'établissant à 1,8% contre 2,4% en 2017, selon une première estimation d'Eurostat publiée jeudi.

L'Italie est quant à elle entrée en "récession technique" fin 2018, son produit intérieur brut (PIB) ayant reculé pour le deuxième trimestre consécutif, une situation qui complique encore plus l'équation budgétaire de la coalition populiste au pouvoir.

Ces statistiques sont "vraiment en ligne et le manque de directionalité du marché est la conséquence de ces chiffres sans saveur", a jugé M. Jacoby.

En Chine, l'activité manufacturière s'est contractée en janvier pour le deuxième mois consécutif, selon des données officielles publiées jeudi, un nouveau signe de ralentissement économique.

Les ventes de maisons neuves aux Etats-Unis ont pour leur part fortement augmenté en novembre 2018 et bien plus que prévu, tandis que les demandes hebdomadaires d'allocations chômage y ont aussi augmenté davantage qu'attendu, à 253.000 pour la semaines close le 26 janvier, selon les données du département du Commerce publiées jeudi.

La croissance de l'activité économique dans la région de Chicago a nettement ralenti en janvier, selon l'indice des directeurs d'achats de l'association ISM publié jeudi.

  1. Euronext CAC40

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