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La Bourse de Paris termine la semaine sur un rebond, soulagée par l'Italie

La Bourse de Paris a enregistré un net rebond vendredi (+1,24%), les investisseurs étant soulagés par l'évolution politique en Italie où la formation d'un nouveau gouvernement a levé les incertitudes qui pesaient depuis le début de semaine.

L'indice CAC 40 a pris 67,13 points pour terminer la séance à 5.465,53 points, dans un volume d'échanges de 4,3 milliards d'euros. La veille, il avait fini en recul de 0,53%.

Au cours de la semaine, il a reculé de 1,39% mais gagné 2,88% depuis le 1er janvier.

La cote parisienne a ouvert en hausse et accéléré la cadence au cours de la journée, saluant l'épilogue du feuilleton électoral italien.

"Le marché est soulagé et se reporte sur les valeurs financières, qui avaient le plus souffert dernièrement. Il a une capacité à passer rapidement sur les événements politiques en ce moment", a expliqué à l'AFP Frédéric Rozier, gestionnaire de portefeuille chez Mirabaud France.

Les yeux rivés sur l'Italie, les investisseurs ont fait peu de cas de l'actualité politique en Espagne. "L'événement venant d'Espagne a été totalement occulté", a observé Frédéric Rozier, tout comme les tensions commerciales entre les Etats-Unis et ses partenaires commerciaux.

L'entrée en vigueur ce vendredi de taxes américaines sur l'acier et l'aluminium a bien provoqué l'indignation, notamment de l'Union européenne, mais sans peser sur les indices européens.

L'autre actualité du jour était le rapport mensuel sur l'emploi américain. Ce dernier s'est avéré solide, avec un taux de chômage tombé en mai à son plus bas niveau depuis 18 ans. Le salaire horaire moyen a, lui, gagné 0,3%, soit une augmentation sur un an de 2,7%.

"Cela montre une économie américaine qui crée encore de l'emploi. Allié à une activité robuste, cela donne le sentiment que la dynamique de croissance, qui venait se combler entre les Etats-Unis et l'Europe, est en train de se retourner en faveur des Etats-Unis", a souligné M. Rozier. En réaction, le dollar s'appréciait face à l'euro vendredi.

Du côté des indicateurs, outre les chiffres américains, les investisseurs ont pris connaissance d'un nouveau ralentissement de la croissance du secteur manufacturier en mai en zone euro.

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