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La Bourse de Paris toujours optimiste sur les négociations commerciales (+1,17%)

La Bourse de Paris accroissait ses gains (+1,17%) vendredi à la mi-journée, voulant croire à des développements favorables dans le dossier commercial au deuxième jour de négociations entre la Chine et les Etats-Unis.

A 14H01 (12H01 GMT), l'indice CAC 40 progressait de 65,14 points à 5.634,19 points, dans un volume d'échanges de 1,8 milliard d'euros. La veille, il avait fini en nette hausse de 1,27%.

La cote parisienne a démarré sur une modeste progression avant de gagner en assurance au fil de la matinée.

Wall Street s'acheminait de son côté vers une ouverture nettement positive. Le contrat à terme sur l'indice vedette Dow Jones Industrial Average montait de 1,06%, l'indice élargi S&P 500 de 1,03% et le Nasdaq, à forte coloration technologique, de 1,12%.

Le flux d'informations "était plutôt positif hier, poussant les investisseurs vers le risque: négociations commerciales, Brexit (rencontre a priori constructive entre Britanniques et Irlandais), minutes de la BCE", a souligné dans une note Franklin Pichard, directeur général de Kiplink Finance.

Les opérateurs de marché "veulent croire à une détente entre les Etats-Unis et la Chine et saluent la perspective d'un compromis intermédiaire, même a minima, sur les négociations commerciales", a-t-il poursuivi.

Donald Trump s'est montré rassurant jeudi sur les négociations commerciales avec la Chine, à la veille de sa rencontre avec le vice-Premier ministre chinois Liu He.

"Nous avons eu de très très bonnes négociations avec la Chine", a déclaré le président américain depuis la Maison Blanche, soulignant que les discussions allaient se poursuivre entre négociateurs chinois et américains dans la soirée et vendredi matin.

Du côté du Brexit, aucun élément nouveau n'a filtré de la rencontre "constructive" vendredi à Bruxelles entre les deux négociateurs, Michel Barnier pour l'UE et Stephen Barclay pour les Britanniques.

Au lendemain du regain d'optimisme affiché par Londres et Dublin, Michel Barnier n'a donné aucun détail sur le fond des pourparlers, se contentant de déclarer que le Brexit équivalait à "gravir une montagne". "Nous avons besoin de détermination, de vigilance et de patience", a-t-il précisé.

Du côté des indicateurs, le taux d'inflation en Allemagne a ralenti à 1,2% en septembre sur un an après 1,4% en août et 1,7% en juillet.

Aux Etats-Unis, l'indice des prix à l'importation pour septembre et la confiance des consommateurs de l'Université du Michigan pour octobre complètent l'agenda de ce vendredi.

- L'acier galvanisé -

Sur le terrain des valeurs, Publicis dévissait de 13,59% à 36,74 euros, plombé par la révision à la baisse de ses prévisions de croissance pour 2019 et 2020.

Euronext perdait 2% à 71,10 euros sur fond de prises de bénéfices après avoir dévoilé un nouveau plan stratégique à horizon 2022 conforme aux attentes mais jugé peu ambitieux.

Fnac Darty bénéficiait (+4,38% à 58,45 euros) d'un relèvement de sa recommandation à "acheter" contre "neutre" auparavant par Oddo BHF.

L'espoir d'avancées sur le front commercial sino-américain profitait en outre au secteur de la sidérurgie: Aperam bondissait de 6,38% à 22,66 euros tandis qu'ArcelorMittal gagnait 5,01% à 13,34 euros.

Renault grimpait de 4,45% à 53,06 euros. Le conseil d'administration du constructeur automobile français a écarté vendredi Thierry Bolloré, dauphin de l'ex-PDG Carlos Ghosn, en le démettant de sa fonction de directeur général.

Groupe LDLC reculait (-1,93% à 7,10 euros) après avoir annoncé vendredi négocier l'achat du fonds de commerce de Top Achat, positionné sur le même créneau que lui.

EDF s'appréciait de 0,55% à 9,44 euros après que le groupe a annoncé jeudi la nomination d'un nouveau directeur au projet de l'EPR de Flamanville, sans préciser les raisons de ce changement de gouvernance qui intervient au lendemain de l'annonce d'une facture alourdie pour ce chantier.

L'agence de notation S&P Global Ratings a par ailleurs baissé la perspective de la note du groupe à "négative", soulignant des "problèmes dans la gestion des projets" groupe, notamment les surcoûts dans les chantiers EPR à Flamanville et en Angleterre.

  1. Euronext CAC40

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