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La ministre des Transports Elisabeth Borne nommée ministre de l'Ecologie

La ministre des Transports Elisabeth Borne a été nommée mardi soir ministre de la Transition écologique et solidaire en remplacement de François de Rugy, a annoncé l'Elysée.

Mme Borne gardera également le portefeuille des Transports, sans pour autant prendre le titre de ministre d'Etat de son prédécesseur, a précisé l'Elysée.

"La confiance que m'accordent le Président de la République et le Premier ministre est un immense honneur", a réagi sur Twitter Mme Borne. "Déterminée à poursuivre ce combat essentiel qu'est la transition écologique et solidaire. Au travail dès demain, avec @brunepoirson et @EmmWargon", a-t-elle ajouté.

M. de Rugy a démissionné mardi après-midi de son poste, après une série de révélations portant notamment sur des dîners fastueux lorsqu'il était président de l'Assemblée nationale.

La nomination de Mme Borne, dont le portefeuille était déjà placé sous la tutelle du ministère de la Transition écologique, "est une évidence", a commenté la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye.

Ancienne directrice de cabinet de Ségolène Royal au ministère de l'Ecologie en 2014, Mme Borne est aussi "une femme de terrain", après avoir été préfète de la Région Poitou-Charentes et préfète de la Vienne, fait valoir une source gouvernementale.

"Elle a construit une relation avec les élus locaux à travers les différents textes qu'elle a eu à défendre, elle connaît très bien ses secrétaires d'Etat", Brune Poirson et Emmanuelle Wargon, et "est opérationnelle tout de suite pour défendre la loi énergie-climat" actuellement au Sénat, souligne cette même source.

Directrice de 2015 et 2017 de la RATP, Mme Borne n'incarne pas spécialement les sujets écologiques, à l'inverse de M. de Rugy ou de l'ancien titulaire du poste au début du quinquennat, Nicolas Hulot.

Mais "quand on parle de réchauffement climatique, la clé est dans les transports", souligne le même conseiller de l'exécutif.

Au ministère des Transports, Mme Borne a notamment oeuvré à la réforme de la SNCF avant d'élaborer la loi d'orientation des mobilités (LOM), qui doit revenir en nouvelle lecture à la rentrée à l'Assemblée et au Sénat.

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