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La RATP forme ses agents à l'accueil des handicapés

La ligne 1 de la RATP a reçu lundi un label récompensant ses aménagements en matière d'accueil des handicapés mentaux, psychiques, auditifs ou visuels, "une première" que la Régie a promis de déployer sur d'autres lignes.

Attribué par une association créée par les grandes fédérations de personnes handicapées, le label "Cap'Handéo Services de mobilité" marque une adaptation des équipements et la formation de 300 agents à l'accueil des handicapés.

La certification de cette ligne empruntée par 750.000 voyageurs par jour constitue selon la RATP "une première pour un opérateur de transport public".

En cette journée mondiale de l'accessibilité, la ministre des Transports Élisabeth Borne, la secrétaire d’État en charge du handicap Sophie Cluzel, et la présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse, se sont rendues à la station Franklin Roosevelt pour y découvrir certains des aménagements: signalétique sonore et visuelle, automates de vente et panneaux d'information adaptés ...

"Cap'Handéo est notre première certification de ligne totale, mais on a aussi un programme baptisé S3A" (accueil, accompagnement, accessibilité) visant à aider les personnes handicapées mentales à s'orienter, qui est déjà déployé sur plusieurs lignes de métro et RER, a souligné la PDG de la RATP, Catherine Guillouard. "Nous allons évidemment continuer nos efforts".

La ligne 1 n'est en revanche pas accessible aux handicapés moteur, contrairement à la ligne 14, la plus récente du réseau de métro parisien.

"On sait qu'il y a un dernier problème qui est celui de l'accessibilité des stations de métro (aux personnes à mobilité réduite) dans Paris, qui sont malheureusement très anciennes et profondes", a souligné Valérie Pécresse. "Je sais que la ministre Sophie Cluzel travaille à essayer d'alléger peut-être les normes", a-t-elle ajouté, soulignant que les normes en matière de sécurité incendie sont plus contraignantes que dans d'autres pays européens.

Mme Cluzel a souligné qu'elle se rendrait vendredi à Londres "voir quelles sont les normes qui ont pu faciliter cette accessibilité, notamment pour les Jeux Olympiques de 2012".

"C'est un sujet plus difficile sur lequel nous travaillons", a ajouté Élisabeth Borne. L'accessibilité aux personnes à mobilité réduite, "au moins à certaines stations du réseau parisien, est un vrai objectif dans la perspective des Jeux olympiques et paralympiques de 2024".

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