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Lâchers de taureaux de la San Fermin: 42 blessés

Les fêtes de la San Fermin à Pampelune, en Navarre dans le nord de l'Espagne, se sont achevées samedi après une semaine d'"encierros" enfiévrés, les traditionnels lâchers de taureaux durant lesquels 42 personnes ont été blessées dont deux encornées, un chiffre en baisse par rapport à l'année précédente, selon le gouvernement régional.

Sur les deux personnes encornées, l'une avait déjà quitté l'hôpital samedi et l'autre, un Espagnol touché au bras, restait hospitalisé, a précisé le gouvernement régional.

La Croix-Rouge a indiqué avoir porté secours à plus de 630 personnes durant ces fêtes, dont 437 durant les lâchers de taureaux.

L'année dernière, selon le gouvernement régional, 64 personnes avaient été blessées, dont douze encornées, durant ces fêtes qui avaient rassemblé plus de 17.000 participants.

Des images diffusées par les organisateurs de la fête ont montré un homme lancé en l'air le 7 juillet par un taureau qui le poursuivait alors qu'il courait en regardant son téléphone, peut-être pour prendre une photo.

Les fêtes seront officiellement clôturées samedi à minuit. Du 6 au 14 juillet, elles attirent chaque année des centaines de milliers de touristes et sont régulièrement émaillées d'incidents.

Pendant huit jours, tous les matins à 08H00 locales, des centaines de personnes courent, au péril de leur vie devant les taureaux lâchés dans les rues de Pampelune, jusqu'aux arènes de la ville où les animaux sont mis à mort le soir même lors d'une corrida. Depuis 1910, 16 personnes sont mortes, dont la dernière en 2009.

Les participants, vêtus de blanc avec un foulard rouge, dévalent les rues étroites, suivis par les taureaux dans une course imprévisible.

Cette année, la préparation des fêtes avait été marquée par une campagne contre les agressions sexuelles après l'affaire de "la Meute", une bande de cinq Sévillans qui avaient abusé en groupe d'une jeune Madrilène lors de la San Fermin 2016.

Les cinq ont été libérés sous caution dès juin, après leur condamnation en avril pour "abus sexuel" et non "agression sexuelle", catégorie comprenant les viols en Espagne et plus lourdement sanctionnée. L'affaire a soulevé une vive émotion dans le pays.

Depuis cinq ans, après des images d'attouchements généralisés pendant le lancement de la fête en 2013, la ville s'emploie à lutter contre ce fléau avec des moyens comme la vidéosurveillance, un numéro de téléphone accessible 24 heures sur 24 ou une application de géolocalisation.

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