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Macron à Rouen un mois après l'incendie de l'usine Lubrizol

Emmanuel Macron se rend ce mercredi en fin de journée à Rouen pour examiner les conséquences de l'incendie de l'usine chimique Lubrizol il y a un mois, a indiqué l'Elysée.

Ce déplacement, qui n'était pas à l'agenda présidentiel, intervient alors que l'inquiétude reste forte à Rouen face à l'impact sanitaire et environnemental de la catastrophe du 26 septembre.

"Il rencontrera le maire de Rouen et témoignera de son soutien aux habitants", selon source proche de la présidence.

Emmanuel Macron avait annoncé le 4 octobre qu'il se rendrait sur place, en indiquant suivre "de très près" la situation, qui est "gérée par le gouvernement".

Le Premier ministre Edouard Philippe, à deux reprises, et plusieurs ministres s'y sont rendus depuis un mois alors que la communication de l'exécutif dans les jours suivant le violent incendie a été vivement critiquée.

"Il faut lutter contre les fausses informations et le défi c'est d'avoir le plus vite possible une voix unique et la plus indépendante possible. C'est pour ça que j'ai demandé au gouvernement de faire monter les agences indépendantes, car nos concitoyens veulent une parole scientifique qui redonne de la confiance", avait souligné Emmanuel Macron.

Le 26 septembre, vers 02H30, une partie de l'usine Lubrizol et trois bâtiments de l'entreprise Normandie Logistique ont été ravagés par un gigantesque incendie, qui n'a pas fait de victime.

Au total, 9.505 tonnes de produits, en majorité chimiques, ont brûlé sur le site classé Seveso seuil haut.

L'Etat a annoncé qu'une "enquête de santé" allait être menée à partir du mois de mars auprès de la population des 215 communes qui se sont retrouvées sous le panache de fumée de 22 km de long émis par l'incendie du site.

Selon le procureur de la République de Paris, les investigations n'ont pas permis "de déterminer, à ce jour, la localisation précise du départ" du feu. L'enquête sur l'incendie a été confiée mardi à des juges d'instruction parisiens.

Le Sénat a pour sa part créé une commission d'enquête parlementaire pour se pencher sur l'application des règles auxquelles sont soumises les installations classées Seveso "afin de tirer les enseignements sur la prévention des risques technologiques".

Lubrizol a de son côté indiqué espèrer redémarrer son usine "aussi rapidement que possible" mais en précisant que les lieux de stockage ayant brûlé ne seront pas reconstruits.

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