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Marseille: un enfant de cinq ans meurt dans l'incendie d'un appartement

Un enfant de cinq ans est mort et sept personnes, dont plusieurs autres enfants, ont été hospitalisées mercredi matin après l'incendie d'un appartement dans une copropriété privée endettée de Marseille, a-t-on appris auprès des marins-pompiers.

La victime, gravement brûlée, a succombé à ses blessures sur place durant sa prise en charge médicale, a-t-on précisé de même source confirmant une information du quotidien la Provence.

Parmi les sept personnes hospitalisées pour des brûlures ou des intoxications par les fumées figurent un bébé de deux mois brûlé au 3e degré, une fillette de six ans, un autre enfant, une mère de famille de 25 ans et un couple, ont indiqué à l'AFP les marins-pompiers.

Quatre autres personnes, plus légèrement intoxiquées par les fumées, ont été soignées sur place.

L'incendie s'est déclaré peu avant 8H00 au neuvième et avant-dernier étage d'un immeuble de la cité des Rosiers située dans les quartiers populaires du nord de Marseille. Quelque 80 pompiers et une vingtaine d'engins ont été mobilisés pour éteindre l'incendie dont l'origine est pour l'instant indéterminée.

Le maire de Marseille Benoît Payan a fait dans un tweet état de "sa profonde tristesse après (ce) terrible drame", adressant ses pensées aux "familles et (aux) proches des victimes frappés d'une immense douleur".

Un rapport technique avait fait état de "désordres relatifs à l'électricité, l'éclairage, les réseaux gaz, plomberie et ascenseurs" sur trois bâtiments de la cité, avait indiqué à l'AFP fin juillet la mairie de Marseille qui avait obtenu des propriétaires la réalisation de travaux d'urgence.

On ignore si l'incendie concerne l'un de ces bâtiments mais les marins-pompiers ont précisé à l'AFP "qu'aucun facteur de risque" n'a été observé durant l'intervention en raison d'un problème lié "à la vétusté" des locaux.

La municipalité avait indiqué en juillet à l'AFP avoir conduit plusieurs interventions pour détecter l'insalubrité dans la cité, précisant que cette action ne pouvait "constituer l'unique réponse à la situation problématique des Rosiers qui, disait-elle, "nécessite une action globale et collective avec l'ensemble des institutions compétentes en matière de logement".

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