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Nissan, Chrysler et Jaguar Land Rover auraient aussi gonflé les prix

(Belga) Outre Renault et PSA, d'autres constructeurs automobiles hors de France auraient eu recours au logiciel permettant de gonfler le prix de vente de certaines pièces de rechange, rapporte vendredi soir le journal De Standaard.

Jeudi, des documents provenant de Mediapart révélaient que les constructeurs français Renault et PSA auraient, avec l'aide du consultant international Accenture, gonflé le prix de certaines pièces détachées. Renault et PSA Peugeot Citroën se seraient coordonnés pour faire grimper d'un pour-cent en moyenne le prix de pièces détachées sur lesquelles ils exercent un monopole et ainsi s'assurer chacun un profit supplémentaire annuel de 100 millions d'euros. Ce gonflement des prix aurait été rendu possible par un logiciel permettant de fixer le prix de vente des pièces de rechange, non en fonction de leur prix de revient mais en fonction de la "valeur perçue", autrement dit le prix maximum que le client est prêt à payer pour un pare-brise ou un capot. Ce vendredi, il apparaît que cette pratique ne serait pas cantonnée aux seuls constructeurs français. Le japonais Nissan, le britannique Jaguar-Land Rover et l'américain Chrysler auraient utilisé Partneo, selon des documents confidentiels obtenus par Mediapart et transmis au réseau européen de journalistes d'investigation (EIC). Le lien entre Renault et Nissan est vite établi puisque les deux groupes forment une alliance depuis 1999. Nissan aurait utilisé le système Partneo pour le marché européen à partir de 2008. Avec succès, selon De Standaard, puisqu'il aurait permis d'augmenter les prix des pièces de rechange de 25% en moyenne, ce qui représente 56 millions d'euros par an de revenus supplémentaires pour le constructeur nippon. (Belga)

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