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Part future de l'Etat dans ADP: "toutes les options sont sur la table", selon Le Maire

"Toutes les options sont sur la table" concernant une éventuelle part de 20% du capital conservée par l'Etat lors de la privatisation du groupe ADP, gestionnaire des aéroports de Paris, a déclaré mercredi sur LCI le ministre de l'Economie Bruno Le Maire.

"Ca n'a pas été tranché, ça sera tranché dans les prochains mois", a ajouté le ministre alors que le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux avait indiqué mardi sur France Inter que "l'Etat conservera à peu près 20%" du capital d'ADP.

M. Griveaux avait ensuite nuancé son propos dans un tweet en précisant qu'"aucune décision n'a été prise sur le maintien ou non de l'Etat au capital".

"Toutes les décisions stratégiques resteront strictement, rigoureusement dans les mains de l'Etat", a par ailleurs assuré M. Le Maire, précisant qu'il s'agissait d'une concession pour une durée de 70 ans.

"Nous privatisons les activités commerciales, les parkings, les hôtels, les boutiques de luxe. Ces activités commerciales représentent 74% du résultat d'Aéroports de Paris", a rappelé le ministre.

Face aux nombreuses critiques de gauche comme de droite sur ce projet de privatisation d'un groupe qui rapporte de l'argent à l'Etat, "nous apportons à juste titre un certain nombre de garanties supplémentaires", a encore indiqué Bruno Le Maire.

"La question c'est celle des tarifs: je ne veux pas voir les tarifs flamber comme ça a été le cas sur les autoroutes", a-t-il souligné.

"L'Etat garde la main sur les tarifs: ils sont renégociés tous les cinq ans: il n'y aura aucune flambée des tarifs mais un contrôle strict sous la main de l'Etat", a promis le ministre de l'Economie.

Bruno Le Maire doit transmettre mercredi aux parlementaires le cahier des charges de cette privatisation prévue dans le cadre de la loi Pacte.

Selon Le Parisien, ce cahier des charges prévoit "la présence de l'État assurée par un commissaire du gouvernement tandis que la nomination de dirigeants – comme le directeur de la sécurité – devra obtenir l'aval de l’État".

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