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Polynésie: l'épidémie de Covid-19 a passé un pic

L'épidémie de Covid-19 a passé un pic en Polynésie française, avec une baisse du nombre d'hospitalisations, même si la situation reste "grave" car les services de réanimation sont toujours saturés, a indiqué le Haut-commissaire Dominique Sorain jeudi (vendredi à Paris).

Jeudi, 303 personnes étaient hospitalisées en Polynésie, dont 57 en réanimation, et 538 personnes étaient décédées depuis le début de la crise sanitaire sur le territoire.

La situation "est toujours grave parce qu'on a toujours des hôpitaux, des centres de soins, qui sont saturés", a déclaré à la presse le Haut commissaire lors d'une visite de l'hôpital de l'île de Moorea, face à Tahiti.

"S'il y a une baisse du nombre d'hospitalisations", avec à peu près "un quart d'hospitalisation de moins" qu'il y a une dizaine de jours, les personnes "qui viennent à l'hôpital sont de plus en plus malades", et "beaucoup sont en service de réanimation", a-t-il expliqué.

"Cependant, il y a moins de fréquentation des urgences, des centres de dépistage, donc on sent qu'il y a une moindre pression", a expliqué M. Sorain en rappelant que les autorités sanitaires de Polynésie estimaient elles aussi "que le pic de l'épidémie avait été atteint".

Pour lui, "il s'agit d'être extrêmement prudents parce qu'il y a toujours des clusters, il y a toujours une contamination, même si le taux d'incidence publié hier est d'un peu moins de 600 pour 100.000 habitants, on a toujours quand même beaucoup de situations graves ici sur le terrain".

D'ailleurs, le haut-commissaire a indiqué qu'il continuait "à demander des renforts, notamment pour la partie réanimation".

Pour les malades du Covid qui ne sont pas en soins intensifs, "des capacités supplémentaires ont été apportées, qui ont permis d'alléger le travail des équipes de soins avec une baisse maintenant des hospitalisations".

Mais dans le même temps, "il y a une gravité supplémentaire des patients qui arrivent et nous travaillons sur le renforcement des équipes de réanimation parce que là il y a une nécessité d'avoir des compétences supplémentaires en la matière", a-t-il estimé.

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