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Préparation au Mondial-2019: l'encadrement des Bleus "a privilégié la continuité"

"On a privilégié la continuité": les entraîneurs adjoints Julien Bonnaire et Jean-Baptiste Elissalde ont commenté jeudi la composition du XV de France pour la revanche contre l’Écosse samedi à Édimbourg, où seulement quatre joueurs font leur apparition par rapport à la première manche samedi dernier à Nice (32-3).

Les deux adjoints ont remplacé au pied levé le sélectionneur Jacques Brunel, absent en raison d'une poussée de fièvre, qui l'a conduit à passer des examens à l'hôpital à Nice. Ils se sont révélés rassurants, a précisé l'encadrement, et Brunel doit s'envoler avec l'ensemble de la délégation dans l'après-midi vers la capitale écossaise.

+ "Trouver des automatismes"

Côté terrain, quatre joueurs feront leur retour samedi, le capitaine Guilhem Guirado, le deuxième ligne Félix Lambey, le troisième ligne Arthur Iturria et l'arrière Thomas Ramos (qui butera à la place de Camille Lopez). Alors "qu'on aurait pu penser à une large revue d'effectif", a reconnu Elissalde. Mais l'encadrement a "privilégié la continuité" pour ce deuxième match de préparation à la Coupe du monde au Japon (20 septembre-2 novembre).

Première raison avancée, la volonté de "trouver des automatismes" encore naissants, dixit Bonnaire. Notamment à la charnière (Dupont-Lopez) et au centre (Fofana-Fickou), deux lignes stratégiques où les affinités et repères sont importants.

L'encadrement souhaite également "voir ce que ça donne par rapport à une opposition qui à mon avis sera certainement différente", a poursuivi Bonnaire. Et il aurait probablement procédé à d'autres changements sans quelques pépins physiques. "Certains ne sont pas à 100%, je pense notamment à Louis (Picamoles, qui passe de remplaçant à hors groupe) et Yoann (Huget, de nouveau absent de la feuille de match)", a développé Elissalde.

+ Gabrillagues, plusieurs solutions

Le deuxième ligne Paul Gabrillagues verra-t-il le Japon si sa suspension de six semaines est confirmée en appel? Même si elle le ferait manquer trois des quatre matches de poules, elle ne serait "pas rédhibitoire, il y aura discussion" selon Elissalde.

Si le staff décidait de ne pas inclure le Parisien dans la liste finale de 31 qui sera dévoilée le 2 septembre, il dispose de deux solutions principales de remplacement. D'une part le suppléer par Romain Taofifenua, 2e ligne "réserviste". D'autre part compter sur la polyvalence d'Arthur Iturria, ancien deuxième ligne qui a basculé un cran plus bas en début de saison dernière. Ce qui permettrait d'inclure dans les 31 un 3e ligne de plus, alors que les réservistes François Cros et Charles Ollivon ont marqué des points à ce poste samedi à Nice. "Il y aura des discussions, mais pour l'instant on ne tire pas trop de plans", a souligné Elissalde.

+ Galthié, mais pas seulement

Un effet Fabien Galthié? Si les Bleus sont transfigurés par rapport au dernier Tournoi des six nations, c'est un peu grâce à l'ancien capitaine, venu renforcer l'encadrement, mais surtout parce qu'ils ont pu travailler en profondeur lors de la longue préparation, selon Elissalde.

"On parle de Fabien, bien sûr qu'il a apporté des idées neuves, ça se voit. Tout le monde se met au diapason, on a beaucoup d'échanges constructifs, il y a des choses positives qui ressortent", a ainsi estimé l'entraîneur des arrières.

"Mais on ne peut pas comparer avec les périodes des tests de novembre ou du Tournoi, où on est dans l'urgence, avec seulement 4-5 jours pour préparer le premier match. Là, on a un mois et demi, c'est un confort terrible (...) On a le temps de disséquer les séances, de voir les joueurs en +débriefs+ individuelles ou en petits groupes".

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