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Prudence à la Bourse de Paris à mi-séance (-0,14%)

La Bourse de Paris était un peu à la traîne lundi à mi-séance (-0,14%), les investisseurs optant pour une approche plus prudente face aux tensions géopolitiques élevées entre l'Iran et les Etats-Unis et dans l'attente du G20 vendredi.

A 13H32 (11H32 GMT), l'indice CAC 40 perdait 7,61 points à 5.520,72 points, dans un volume d'échanges de 956,3 millions d'euros. Vendredi, il avait fini en léger repli (-0,13%).

La cote parisienne a débuté en légère hausse avant de glisser progressivement en territoire négatif après la publication d'un indicateur de confiance allemand.

Wall Street s'apprêtait de son côté à ouvrir en petite hausse. Le contrat à terme sur l'indice vedette Dow Jones Industrial Average prenait 0,18%, l'indice élargi S&P 500 0,17% et le Nasdaq, à forte coloration technologique, 0,24%.

"L'attention des investisseurs devrait se concentrer cette semaine sur un nouvel épisode de la guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis", écrit dans une note Christian Parisot, analyste du courtier Aurel BGC.

"La rencontre entre les présidents chinois Xi et américain Trump, en marge du sommet du G20 des 28 et 29 juin, sera déterminante", poursuit-il.

A quelques jours de cette réunion, les Etats-Unis ont sanctionné cinq firmes technologiques chinoises, dans ce qui constitue un nouvel épisode de la guerre commerciale que se livrent Washington et Pékin.

Sur un autre dossier brûlant, l'Iran a minimisé l'impact des nouvelles sanctions américaines promises pour lundi dans un contexte ultratendu, estimant que les Etats-Unis avaient déjà fait tout leur possible pour le punir économiquement.

Même si M. Trump a affirmé vendredi avoir annulé à la dernière minute des frappes contre l'Iran pour éviter un lourd bilan humain, le président américain a annoncé de nouvelles sanctions "majeures" lundi contre l'Iran.

Il aurait aussi, selon la presse américaine, ordonné des représailles sous forme de cyberattaques contre les systèmes de défense iraniens. Mais Téhéran a assuré lundi n'avoir subi aucun dégât à la suite de telles "cyberattaques".

Le secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo discutait lundi à Jeddah avec les dirigeants saoudiens de la crise avec l'Iran.

Les Etats-Unis ont demandé la tenue lundi d'une réunion à huis clos du Conseil de sécurité de l'ONU pour parler des derniers développements liés à l'Iran dans le Golfe.

Dans ce contexte et après les gains de la semaine dernière (près de 3%), les investisseurs pourraient être tentés de prendre leurs bénéfices.

Côté statistiques, le moral des entrepreneurs allemands a atteint en juin son plus bas niveau depuis novembre 2014, reculant légèrement après avoir fléchi en mai, selon le baromètre Ifo publié lundi. Un résultat conforme aux attentes.

Eurofins ébranlé après une cyberattaque

L'action Eurofins chutait de 4,26% à 360 euros, le groupe avertissant qu'une cyberattaque survenue début juin devrait peser sur ses résultats, notamment au deuxième trimestre.

Carrefour avançait de 1,41% à 17,24 euros après l'annonce de la cession de 80% de ses activités en Chine au groupe chinois Suning.com pour un montant de 620 millions d'euros.

Alstom progressait de 2,42% à 42,40 euros, le marché saluant la présentation de ses objectifs financiers pour les trois prochains exercices.

L'action OL gagnait 1,53% à 3,32 euros après que l'Olympique Lyonnais de Jean-Michel Aulas et l'Asvel de Tony Parker ont lié leur destin par une participation minoritaire d'OL Groupe dans les deux clubs de baskets détenus par le néo-retraité des parquets.

Natixis retrouvait des couleurs après avoir été secouée sur les marchés la semaine dernière (+1,26% à 3,45 euros) en raison d'inquiétudes liées à la liquidité de titres obligataires dans certains fonds de la société de gestion H2O AM, sa filiale.

Voltalia abandonnait 4,57% à 10,45 euros, pâtissant de l'annonce du lancement d'une augmentation de capital d'environ 376 millions d'euros.

  1. Euronext CAC40

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