Accueil Actu

Puces électroniques: voici comment l'Europe compte briser sa dépendance à l'Asie

L'Europe veut se lancer dans la course aux puces électroniques. On retrouve ces composants dans de très nombreux objets du quotidien, des smartphones aux voitures. Pour réduire la dépendance au marché asiatique, jusqu'à 43 milliards d'euros de financement vont être levés par la Commission européenne. En Belgique, il existe des centres de recherches spécialisés. Des milliers d'emploi pourraient être crées à terme.

Elles se trouvent aujourd’hui dans tous nos appareils du quotidien comme nos voitures, nos téléphones ou encore nos électro-ménagers. Mais elles sont pourtant encore difficile à trouver. Les puces électroniques sont une denrée rare. La production mondiale provient d’autres continents : 50% de Taïwan, 20% des Etats-Unis et seulement 8% en Europe.  Il existe une vraie dépendance européenne. "Nous nous sommes fixé l’objectif d’avoir, d’ici 2030, 20% du marché mondial de production de puces électroniques", indique Ursula Von Der Leyen, la présidente de la Commission européenne.

L’Europe veut donc investir 43 milliards d’euros en moins de dix ans et ainsi, quadrupler sa production de puces. Et cet objectif, il passera par la Belgique. Plus précisément par Louvain en Flandre.

Ce n’est pas tout de les inventer, il faut aussi les fabriquer

L’IMEC ne vous dit sans doute rien. C’est pourtant un centre de recherche réputé dans le monde, mis en avant par l’union européenne. "Ce n’est pas tout de les inventer, il faut aussi les fabriquer", pointe Thierry Breton, commissaire européen au marché intérieur.

Cela représente 600 millions d’investissements chaque année. Pas moins 4.500 chercheurs développent et conceptualisent des nouvelles puces électroniques. Ce centre de recherche est un atout considérable pour la Belgique. Il offre de vraies opportunités.

"C’est tout ce qui est la recherche, la conception et puis l’intégration des puces de nouvelles générations dans les équipements. Se doter, au niveau belge, de capacités de conception et pouvoir très rapidement, avec les tissus industriels, les intégrer dans les produits de demain, ça nous donnerait évidemment un avantage compétitif très important", note Dominique Demonte, Directeur contexte de la Fédération des entreprises technologiques (Agoria)

Le marché est énorme. Il pourrait créer des milliers, voire des dizaines de milliers d’emplois dans notre pays.

À lire aussi

Sélectionné pour vous