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Qualité de l'air et mobilité: Paris peut mieux faire, estime Greenpeace

Paris a encore des efforts à fournir pour purifier son air et encourager l'utilisation des vélos, indique mardi Greenpeace dans un classement sur la mobilité de 13 villes européennes où la capitale française se place 7eme.

L'étude, réalisée à l'initiative de l'organisation de protection pour l'environnement par un institut allemand, accorde les meilleures notes à Copenhague, Amsterdam et Oslo, tandis que Londres, Moscou et Rome ferment la marche.

"Paris est toujours asphyxiée par la pollution de l’air car ses rues sont encore trop encombrées par les voitures", juge Sarah Fayolle de Greenpeace France dans un communiqué.

Elle "doit (...) avancer très concrètement vers l’objectif qu’elle s’est fixé d’une ville libérée de la voiture individuelle", ajoute-t-elle.

Paris fait toutefois mieux que Berlin (10e), mal notée pour ses transports publics jugés trop chers, ses routes peu sûres et -comme son homologie française- la piètre qualité de son air.

La semaine dernière, la Commission européenne avait d'ailleurs renvoyé six pays, dont la France et l'Allemagne, devant la Cour de Justice de l'Union européenne pour non respect des normes de qualité de l'air.

L’étude de Greenpeace combine 21 indicateurs, tous issus de données publiques de 2017, autour de cinq catégories: transports publics, sécurité des cyclistes et des piétons, "mobilités actives" (marche ou vélo), qualité de l’air, restrictions à l’usage de la voiture et incitations aux mobilités durables.

A Paris, seuls 3% des déplacements sont effectués en vélo, une proportion qui atteint 29% à Copenhague et même 32% à Amsterdam, souligne Greenpeace.

Certaines villes mal placées dans l'étude, notamment Rome, Paris et Londres, ont toutefois annoncé diverses mesures pour développer une "mobilité durable", faisant la part belle aux transports en commun et aux déplacements à vélos.

Cette étude se veut une première tentative d'appréhender les performances des villes en ce domaine à un niveau européen, explique l'ONG. D'autres pourraient suivre dans l'avenir, incorporant notamment d'autres villes.

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