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Rassemblement près de Rennes contre l'ouverture de supermarchés le dimanche

Plusieurs dizaines de personnes, élus en tête, se sont rassemblées dimanche à Chartres-de-Bretagne, à proximité de Rennes, pour protester contre l'ouverture le dimanche de grandes et moyennes surfaces (GMS) commerciales.

"Outre le principe fondamental du respect du repos dominical, c'est la préservation des commerces traditionnels et de proximité qui est en jeu", ont affirmé dans un communiqué commun les élus de Rennes et Rennes Métropole, ainsi que plusieurs syndicats dont la CFDT, FO et la CGT, de même que la Chambre de l'Artisanat ou l'Union des Entreprises.

Il s'agit "notamment de préserver le commerce de proximité indispensable à l'attractivité des centres-bourgs et des centres-villes, tout en permettant la satisfaction des consommateurs", souligne le communiqué.

De nombreux élus étaient présents, dont le maire de Chartres-de-Bretagne, ainsi que le président du Conseil départemental d'Ille-et-Vilaine, Jean-Luc Chenu, ainsi que son prédécesseur, Jean-Louis Tourenne, tous deux PS.

Le rassemblement "s'est déroulé devant un Carrefour ouvert le dimanche matin, mais ce n'est pas le fait que ce soit Carrefour dans le cas présent qui est visé, c'est ce mode d'ouverture", a expliqué à l'AFP Jeannine Thorel, représentante CGT. Un hypermarché Cora a prévu d'ouvrir le dimanche dès la rentrée prochaine, a-t-elle rappelé.

Dans le communiqué commun, les signataires soulignent qu'un amendement à la loi Pacte, donnant "un cadre légal aux accords locaux que notre territoire et d'autres ont mis en place depuis de nombreuses années", avait été adopté par le Sénat, Mais, en seconde lecture à l'Assemblée nationale, "celui-ci a finalement été rejeté, le gouvernement maintenant l'avis défavorable qu'il avait défendu au Sénat".

"L'urgence à trouver des solutions adaptées aux territoires est bien là", notamment à travers "les enjeux de maintien de la vitalité" des centres-bourgs ainsi que "la nécessité d'un dialogue social actif sur la question des ouvertures de commerce", insiste le texte.

"On part du principe qu'avec le fameux grand débat, on voulait redonner du pouvoir aux territoires et on aimerait bien qu'il (le président de la République, NDLR) tienne ses promesses", a résumé Mme Thorel.

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