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Reprise des négociations commerciales Etats-Unis-Chine en attendant la rencontre avec Trump

Les principaux négociateurs commerciaux chinois et américains se sont retrouvés vendredi --tout sourire, tape sur le dos et poignées de mains pour les caméras-- pour un second jour de discussions avant une rencontre entre Donald Trump et le vice-Premier ministre Liu He, donnant l'espoir d'une avancée dans ce dossier qui empoisonne la croissance mondiale.

La rencontre entre le président américain et le chef de la délégation chinoise est prévue dans l'après-midi (18H45 GMT) à la Maison Blanche. Pour l'heure, elle doit se passer uniquement à huis-clos. Mais M. Trump n'a pas hésité dans le passé à convoquer la presse pour faire lui-même état de progrès.

Le président américain l'a répété la semaine dernière, seules deux personnes comptent dans ce dossier, où les rumeurs abondent et les informations font défaut sur l'état des négociations: lui et le président chinois Xi Jinping.

Robert Lighthizer, le représentant américain au commerce (USTR) et négociateur en chef, Liu He, le vice-Premier ministre chinois, et Steven Mnuchin, le secrétaire américain au Trésor, sont apparus vendredi matin sur le perron du bâtiment de l'USTR.

Rien n'a filtré pour l'heure des discussions de la veille.

Jeudi, le responsable des affaires internationales de la Chambre de commerce américaine, Myron Brilliant, a alimenté la rumeur d'un accord partiel, se disant "convaincu" qu'il y aurait un accord sur les devises et une suspension de la hausse de tarifs douaniers prévue le 15 octobre.

Ces négociations se déroulent alors que des droits de douane doivent passer mardi de 25 à 30% sur 250 milliards de marchandises chinoises.

Pour le moment, Pékin a accepté quelques concessions, comme l'achat de produits agricoles américains, alimentant les spéculations d'un accord partiel.

Mais jusqu'à présent, Donald Trump a insisté sur le fait qu'il voulait "un grand accord" et "un bon accord" sinon rien.

Mais les sujets de contentieux sont nombreux: Washington exige non seulement une plus grande ouverture du marché chinois mais encore la fin des pratiques commerciales jugées "déloyales", telles que le transfert de technologie forcé ou les subventions aux entreprises chinoises.

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