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Scrutant la Fed, Wall Street ouvre en petite hausse

La Bourse de New York montait un peu à l'ouverture mercredi, soutenue par les résultats solides d'Apple en attendant, en seconde partie de séance, les décisions et commentaires de la Banque centrale américaine (Fed).

Vers 14H15 GMT, son indice vedette, le Dow Jones Industrial Average, gagnait 0,14% à 27.236,56 points.

Le Nasdaq, à forte coloration technologique, s'appréciait de 0,21% à 8.291,23 points et l'indice élargi S&P 500 de 0,01% à 3.013,42 points.

Wall Street avait terminé légèrement dans le rouge mardi, lestée par les doutes sur les négociations entre Washington et Pékin après de nouvelles attaques de Donald Trump contre la Chine et l'accès de faiblesse des Bourses européennes: le Dow Jones avait reculé de 0,09% et le Nasdaq de 0,24%.

Selon un communiqué de presse de la Maison Blanche, Chinois et Américains sont convenus de se revoir début septembre aux Etats-Unis après des échanges "francs, efficaces et constructifs" mercredi à Shanghai pour tenter d'enrayer leur guerre commerciale. Cette annonce n'a toutefois pas eu d'effet sur les indices.

Wall Street était en revanche soutenue mercredi par la hausse de 4,76% de l'action d'Apple, qui a annoncé mardi soir avoir dégagé un bénéfice net trimestriel de 10 milliards de dollars et laissé voir que la progression soutenue de ses activités de services aidaient à compenser le recul des recettes de l'iPhone.

Mais "le principal événement de la journée sera bien sûr les annonces du Comité de politique monétaire de la Fed", rappellent les analystes de Daiwa Capital.

Le patron de la Fed ayant récemment prévenu que la banque centrale se tenait prête à soutenir l'expansion de la première économie du monde, elle devrait, pour la première fois en 11 ans, abaisser ses taux d'intérêt au jour le jour, ceux qui conditionnent tous les autres crédits, d'un quart de point de pourcentage (25 points de base) selon la majorité des économistes.

- Secteur bancaire dans le rouge -

A l'affût de toute indication sur l'attitude qu'elle va adopter ensuite, à savoir patienter ou laisser présager une autre baisse dans la foulée, les investisseurs scruteront surtout les commentaires de son président, Jerome Powell.

"Même si certaines statistiques se sont montrées meilleures que prévu récemment, le communiqué de la Fed et Jerome Powell devraient adopter un ton plutôt prudent, en mettant en avant les risques venant de l'étranger et les préoccupations liées au fait que l'inflation reste sous l'objectif de la Fed bien plus longtemps que ce qui avait été anticipé", soulignent les analystes de Daiwa.

Sur le marché obligataire, le taux d'intérêt sur la dette américaine à dix ans baissait un peu mercredi à 2,044% contre 2,058% mardi à la clôture.

Le secteur bancaire, dont les marges rétrécissent quand les taux baissent, évoluait dans le rouge: JPMorgan Chase cédait 0,55%, Bank of America 0,71%, Citigroup 0,90% et Wells Fargo 0,64%.

Parmi les autres valeurs du jour, General Electric (GE) cédait 2,87%. Le conglomérat est tombé dans le rouge au deuxième trimestre à cause d'une charge liée à la révision en baisse de la valeur de ses réseaux électriques intelligents mais il a relevé ses objectifs annuels du fait d'un léger mieux dans l'énergie (Alstom).

L'éditeur de jeux vidéo Electronic Arts (EA), qui produit notamment les populaires jeux de football FIFA, a convaincu les investisseurs mardi avec des revenus en progression et des objectifs ambitieux: l'action grimpait de 7,24%.

Le groupe agroalimentaire Mondelez International, qui a fait part de bénéfices trimestriels conformes aux attentes et a relevé ses objectifs pour l'ensemble de l'année, cédait 0,13%.

La biotech Amgen montait de 3,69%. Le groupe a annoncé mardi des résultats trimestriels meilleurs que prévu, les ventes de ses traitements brevetés ayant limité le déclin des médicaments concurrencés par les génériques.

  1. Nasdaq

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