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SNCF: la CGT envisage une nouvelle grève le 27 juillet

La CGT envisage une nouvelle grève à la SNCF le vendredi 27 juillet, jour de réunion du conseil de surveillance du groupe public ferroviaire (GPF), a-t-on appris vendredi auprès du syndicat.

Une demande de concertation immédiate (DCI), alerte sociale qui déclenche à la SNCF la procédure interne conduisant à un préavis de grève, "a été posée", a indiqué à l'AFP Laurent Brun, secrétaire général de la CGT Cheminots.

"27 juillet: conseil de surveillance sur le plan stratégique de l'entreprise, préparons-nous à la grève !", a estimé le syndicat.

La SNCF publiera ce jour-là ses résultats financiers du premier semestre, avec le coût des 36 jours de la grève par épisode suivie du 3 avril au 28 juin, a indiqué un porte-parole du groupe.

Ce mouvement, lancé par la CGT, l'Unsa et la CFDT, était allé au bout du calendrier annoncé à la mi-mars par ces trois syndicats représentatifs de la SNCF. SUD-Rail, autre organisation représentative, avait déposé un préavis de grève illimité, toujours actif.

La CGT, qui a aussi fait grève avec SUD les 6 et 7 juillet, lors des premiers grands départs en vacances, fera seule une grève nationale jeudi prochain, jour d'une réunion entre patronat et syndicats pour négocier la convention collective nationale (CCN) de la branche ferroviaire.

Par ailleurs, CGT, Unsa, SUD et FO (syndicat représentatif dans la branche ferroviaire) ont adressé mercredi un courrier commun au président de la commission mixte paritaire nationale chargée de négocier cette CCN.

Les syndicats soulignent que les "deux heures d'échanges", lors de la table ronde patronat-syndicats-gouvernement du 15 juin, "n'ont pas permis de dissiper totalement (leurs) craintes" quant aux "engagements" du patronat pour construire une "CCN de haut niveau".

Citant les sujets à négocier, comme "la garantie de l'emploi, le déroulement de carrière", les signataires jugent également nécessaire de "rouvrir un certain nombre de volets déjà négociés" depuis le lancement des discussions sur cette CCN fin 2013. Par exemple le contrat de travail ou la formation, pour lesquels existent des "écarts significatifs" entre "la branche et le GPF".

Ayant sa "propre démarche", la CFDT n'a pas signé ce courrier qui selon elle "omet certaines revendications primordiales", comme la protection sociale, "tout en citant des revendications qui ne sont pas les (siennes)", a expliqué à l'AFP Sébastien Mariani, secrétaire général adjoint de la CFDT Cheminots.

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