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SNCF: reprise très progressive du trafic Gare de l'Est après une panne informatique

La panne informatique perturbant fortement jeudi la circulation des trains au départ et à l'arrivée de la Gare de l'Est, à Paris, a été réparée, si bien que le trafic peut reprendre "très progressivement", a annoncé la SNCF.

"Il n'y a plus de blocage. Ça va s'arranger dans la soirée", a dit un porte-parole à l'AFP.

Cet incident informatique, survenu à 13H16 dans un poste de commande contrôlant les itinéraires et la signalisation, a réduit la circulation des TGV et des TER à un seul train par heure dans chaque sens.

La circulation des trains de banlieue de la ligne P a été interrompue, ainsi que celle des RER de la ligne E entre les stations Magenta et Chelles, tandis que des navettes ont été mises en place entre Val-de-Fontenay et Gretz-Armainvilliers, selon le porte-parole.

Des TGV ont été détournés vers la Gare du Nord et la Gare de Lyon.

"La SNCF recommande aux voyageurs de consulter les canaux d'information avant de se rendre en gare", a indiqué le porte-parole.

Les voyageurs qui se trouvaient déjà en gare cherchaient eux aussi des informations.

"Je ne sais pas du tout ce que je vais faire, je suis un peu perdue", disait Elise, consultante de 29 ans, venue pour la journée suivre une formation à Paris. Elle devait rentrer à Nancy par le train de 18H00 et se demandait si elle allait devoir dormir sur place.

Même dilemme pour un groupe de touristes allemandes qui devaient rentrer en Allemagne jeudi soir. "Je ne sais pas si on va prendre un hôtel", s'interrogeait Angelica, 61 ans, en attendant le retour de deux de ses amies, parties en quête d'informations.

La CGT-Cheminots a souligné que cette "nouvelle perte de contrôle d'un poste d'aiguillage" survient après un autre incident à "Strasbourg il y a quelques jours". "La multiplication des incidents de cette nature nous paraît inquiétante", a déclaré Laurent Brun, secrétaire général de ce syndicat, le premier de la SNCF.

Demandant au gouvernement de "changer de logique" et d'"abandonner" la réforme ferroviaire et ses "contraintes budgétaires délirantes", M. Brun a réclamé "un plan d'urgence pour l'embauche des emplois manquants" à la SNCF "et l'arrêt de la politique d'externalisation".

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