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Uber promet la "transparence" sur les cas d'agressions sexuelles

La compagnie de réservation de voitures avec chauffeurs Uber a annoncé mardi une nouvelle politique de "transparence" face aux agressions sexuelles, après plusieurs cas de chauffeurs accusés d'agression.

Désormais, a expliqué la société américaine dans un communiqué, elle n'obligera plus ses clients, employés ou chauffeurs qui auraient à formuler une plainte de harcèlement ou d'agression sexuelle à passer par une procédure de médiation, beaucoup plus discrète qu'une procédure judiciaire civile.

Et, en cas de règlement à l'amiable avec Uber, les victimes n'auront plus à signer un accord de confidentialité les empêchant de parler publiquement de leur histoire, a ajouté le groupe.

Enfin, il affirme qu'il publiera désormais un rapport de transparence "incluant des données sur les agressions sexuelles et les autres incidents" survenant sur sa plateforme.

Alors que la tempête #MeToo continue à secouer les Etats-Unis, Uber a affirmé vouloir ainsi "prendre sa part" dans la résolution des problèmes de violences sexuelles.

"Nous avons franchi aujourd'hui une étape importante dans notre engagement pour la sécurité et la transparence", a affirmé sur Twitter le patron Dara Khosrowshahi, arrivé chez Uber l'an dernier avec pour mission de redorer l'image de la société après une série de scandales, en partie liés à des accusations de harcèlement sexuel en interne.

Selon un courrier publié par le site d'information Axios, un groupe de femmes affirmant avoir été agressées ou harcelées par des chauffeurs Uber, avait écrit une lettre ouverte fin avril au conseil d'administration d'Uber pour lui demander de mettre fin à ces clauses obligeant à passer par la médiation pour leur permettre d'aller en justice.

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