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Voitures hybrides: Renault s'allie au chinois Geely

Le constructeur automobile chinois Geely (maison-mère de Volvo Cars) a annoncé lundi qu'il s'alliait avec le français Renault dans les voitures du futur.

En Chine, les deux entreprises "mettront conjointement au point des modèles hybrides de la marque Renault avec les technologies avancées" de Geely, a indiqué dans un court communiqué le groupe chinois.

La coopération portera également en Corée du Sud sur les économies d'énergie et la production de modèles spécifiques au marché sud-coréen de la marque Lynk&Co, propriété de Geely.

Geely est l'un des principaux fabricants chinois de véhicules. Il a racheté en 2010 la branche automobile de Volvo.

La Chine, premier marché automobile mondial, est en pointe dans la course au véhicule du futur, grâce à une population ultra-connectée et une politique incitative de Pékin. Les constructeurs rivalisent pour profiter de ce débouché.

En janvier déjà, Geely avait annoncé une alliance dans les véhicules électriques avec le géant taïwanais Foxconn, plus grand assembleur mondial d'appareils électroniques.

Foxconn est en Chine un sous-traitant d'Apple et y fabrique notamment des iPhone.

Geely a également un accord avec le géant chinois de l'internet Baidu pour la fabrication de voitures électriques sans chauffeur.

Renault est très peu présent sur le marché chinois: il n'y a vendu que 13.800 véhicules au premier semestre 2021, notamment des utilitaires via sa coentreprise avec le constructeur local Jinbei.

La marque au losange, qui avait affiché d'énormes ambitions en Chine sous la direction de l'ex-PDG Carlos Ghosn, n'a jamais percé avec ses SUV Koleos et Kadjar.

Et la marque a revu sa stratégie début 2020.

Renault a nommé cette année un nouveau PDG pour la Chine, Soh Weiming, qui a pour mission de se concentrer sur le développement des ventes de véhicules électriques et hybrides.

"C'est un marché très important. Ils sont devant l'Europe dans beaucoup de domaines, que ce soit pour les véhicules électriques, la connectivité ou la conduite autonome", indiquait en juin le directeur général du groupe Renault, Luca de Meo.

"Il faut y être pour savoir ce qui s'y passe", affirmait-il au journal Les Echos.

La Chine, qui cherche à réduire ses émissions polluantes et sa dépendance envers le pétrole étranger, ambitionne de vendre environ 25% de véhicules électriques ou hybrides en 2025.

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