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Wall Street aidée à l'ouverture par les banques et l'énergie

Wall Street hésitait sur la direction à suivre peu après l'ouverture, soutenue d'un côté par la bonne tenue des secteurs des banques et de l'énergie et lestée de l'autre par un nouvel accès de faiblesse de valeurs phares de la technologie.

Vers 14H10 GMT, l'indice vedette de la place new-yorkaise, le Dow Jones Industrial Average, gagnait 0,13%, à 26.597,74 points.

Oscillant entre pertes et gains depuis le début de la séance, le Nasdaq, à forte coloration technologique, cédait 0,04%, à 7.990,37 points.

L'indice élargi S&P 500 avançait de 0,03%, à 2.920,29 points.

La Bourse de New York avait terminé en ordre dispersé lundi, partagée entre un regain de tensions commerciales, des remous au sein de l'administration Trump et un rebond des valeurs technologiques: le Dow Jones avait perdu 0,68% tandis que le Nasdaq avait gagné 0,08%.

Les investisseurs se préparaient mardi à une réunion du comité de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (FOMC).

Une grande majorité d'entre eux s'attendent à ce que les banquiers centraux décident, à l'issue de la rencontre mercredi, d'une remontée des taux directeurs.

Le marché obligataire, anticipant cette conclusion, continuait à se tendre nettement: le taux d'intérêt sur la dette à 10 ans des États-Unis montait à 3,100%, contre 3,089% lundi à la clôture, et celui à 30 ans à 3,235%, contre 3,226% à la précédente fermeture.

Les actions des banques, qui profitent en général de taux d'intérêt plus élevés, montaient également, à l'instar de JPMorgan Chase (+0,98%) ou Citigroup (+0,56%).

- Michael Kors achète Versace -

"Beaucoup d'attention sera portée au cadrage" de la décision du FOMC, a souligné Isabelle Mateos Y Lago, directrice générale du BlackRock Investment Institute.

"Pas mal de gens sur les marchés commencent à se demander si on n'approche pas du moment où la Fed va vouloir faire une pause (dans le durcissement de sa politique monétaire, NDLR) en raison des incertitudes sur la croissance à moyen terme", a-t-elle souligné.

Aussi "il sera important de voir si le FOMC redonne de manière très ferme un signal sur une nouvelle remontée des taux en décembre et sur trois hausses supplémentaires en 2019 ou si le message n'est pas plus nuancé et laisse la porte ouverte à une pause, peut-être dès le début de l'année prochaine", a-t-elle ajouté.

Les indices étaient aussi aidés mardi par la vigueur du secteur de l'énergie, le sous-indice le représentant au sein du S&P 500 gagnant 0,72%.

Il profite de la forte progression depuis lundi des cours de l'or noir, le baril de Brent à Londres s'affichant à son plus haut niveau depuis 2014.

Le secteur de la technologie, fortement chahuté au cours des dernières séances, perdait au contraire un peu de vigueur mardi.

Facebook notamment chutait de 2,24% après l'annonce du départ des cofondateurs et dirigeants d'Instagram, son application de partage de photos.

Apple perdait 0,23% et Netflix 0,68%.

Parmi les autres valeurs du jour, le groupe de mode Michael Kors montait de 0,35% après avoir officialisé le rachat de la maison italienne Versace, valorisée à 1,83 milliard d'euros par l'opération.

Le constructeur aéronautique Boeing s'appréciait de 0,52% après avoir décroché un contrat à 2,4 milliards de dollars pour fournir des hélicoptères à l'armée de l'air américaine.

Le conglomérat industriel General Electric, tombé lundi à son plus bas niveau depuis 2009, poursuivait sa chute et reculait de 1,70%.

  1. NYSE

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