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Wall Street débute tranquillement la semaine avant Google

Wall Street évoluait en ordre dispersé à l'ouverture lundi, reprenant son souffle en pleine saison de résultats en attendant les chiffres trimestriels de la maison-mère de Google.

Vers 14H50 GMT, l'indice vedette de Wall Street cédait 0,01% à 25.062,20 points.

L'indice Nasdaq, à forte coloration technologique, avançait de 0,35% à 7.289,13 points.

L'indice élargi S&P 500 progressait de 0,04% à 2.707,66 points.

Profitant largement des commentaires accommodants de la banque centrale américaine (Fed), les indices Dow Jones et Nasdaq avaient enregistré la semaine dernière leur sixième hausse hebdomadaire de suite en prenant respectivement 1,32% et 1,38%

Lundi, "les échanges débutent tranquillement après ce qui a été un début d'année particulièrement solide", observe Patrick O'Hare de Briefing en rappelant que le S&P 500 a gagné environ 15% en tout juste six semaines.

"Après une telle progression, le marché a gagné le droit de faire une pause", estime-t-il.

En pleine saison des résultats d'entreprises, les investisseurs adoptaient aussi une position attentiste avant la diffusion, à la clôture, des chiffres du géant de la technologie Alphabet, maison mère de Google.

70% des compagnies du S&P 500 ayant jusqu'à présent dévoilé leurs performances ont dégagé au quatrième trimestre des bénéfices supérieurs aux attentes, a calculé le cabinet FactSet.

Et en combinant les résultats déjà publiés aux estimations sur les résultats à venir, les bénéfices des sociétés regroupées dans l'indice devraient croître en moyenne de 12,4% alors que les analystes anticipaient une progression de seulement 10,9% une semaine auparavant, a souligné le cabinet.

Les bénéfices avaient toutefois augmenté de plus de 20% au cours des trois trimestres précédents.

Sur le marché obligataire, le taux d'intérêt sur la dette à dix ans montait à 2,718%, contre 2,684% vendredi à la clôture, et celui à 30 ans à 3,057%, contre 3,024%.

Fait marquant du jour, Bill Gross a annoncé qu'il tirait sa révérence et quittait son employeur Janus Capital pour se consacrer à la gestion de son patrimoine et de ses oeuvres caritatives. Surnommé le "tsar des obligations" en raison de son expérience du marché obligataire, il avait, avec la société d'investissement Pimco, nettement bousculé la gestion de cette classe d'actifs.

  1. Nasdaq

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