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Wall Street en hausse à l'ouverture au lendemain d'une dégringolade

Wall Street évoluait en hausse mardi au lendemain de la pire journée de l'année pour les principaux indices new-yorkais, en plein regain des tensions commerciales sino-américaines.

Son indice vedette, le Dow Jones Industrial Average, prenait 0,25% à 25.781,69 points aux alentours de 14H20 GMT.

Le Nasdaq, à forte coloration technologique, avançait de 0,71% à 7.780,91 points et l'indice élargi S&P 500 gagnait 0,32% à 2.853,91 points.

La Bourse de New York s'était enfoncée dans le rouge lundi, réagissant à l'aggravation des tensions commerciales sino-américaines et à la lourde chute de la devise chinoise face au dollar: le Dow Jones avait reculé de 2,90% et le Nasdaq de 3,47%.

"La Chine s'est engagée à maintenir le yuan stable après avoir été accusée hier par le département du Trésor américain de manipuler sa devise", ont noté les analystes de Briefing.com pour expliquer le rebond des principaux indices peu après l'ouverture.

Selon un communiqué publié lundi soir, le secrétaire au Trésor Steven Mnuchin, "sous les ordres du président Donald Trump, a conclu que la Chine avait manipulé sa devise", alors que le yuan avait franchi dans la journée le seuil symbolique des 7 yuans pour un dollar, le niveau le plus bas en 11 ans.

Le ton se voulait plus apaisant mardi, le principal conseiller économique du président américain affirmant que Donald Trump souhaitait toujours un accord commercial avec la Chine à condition qu'il s'agisse d'un "bon accord".

"Il souhaite continuer les négociations et conclure un accord mais il faut que ce soit un bon accord pour les Etats-Unis", a déclaré Larry Kudlow sur CNBC, confirmant la tenue de pourparlers à Washington en septembre malgré les tensions persistantes.

Par ailleurs, le président de la Fed de Saint Louis (Missouri) James Bullard a affirmé, dans une interview à l'AFP, que la Réserve fédérale américaine ne pouvait pas répondre à la guerre commerciale "du tac-au-tac".

M. Bullard, un des membres votants du Comité monétaire de la Fed et un des partisans les plus précoces d'une baisse des taux, a jugé que la Banque centrale américaine avait déjà "fait beaucoup" pour soutenir la croissance et que les taux d'intérêt se situaient pour l'instant "dans la bonne fourchette".

Après la baisse d'un quart de point pourcentage des taux au jour le jour intervenue le 31 juillet, la première en 11 ans, les marchés financiers misent encore sur au moins deux baisses de taux d'ici la fin de l'année, alors que la guerre commerciale s'est intensifiée.

Sur le marché obligataire, le taux d'intérêt de la dette américaine à 10 ans remontait à 1,7581% aux alentours de 14H20 GMT, après avoir atteint son plus bas depuis 2016 lundi.

Considérées comme des investissements plus sûrs que les actions, les obligations d'Etat américaines avaient largement profité de la dégringolade de la veille.

Parmi les valeurs du jour, l'action du fabricant de tracteurs Deere, généralement considéré comme une jauge du commerce mondial, remontait légèrement (+0,38%) après avoir chuté lundi.

Le sous-indice représentant le secteur des nouvelles technologies au sein du S&P 500 repartait à la hausse (+1,06%) au lendemain d'une journée difficile.

Parmi ses valeurs phares, les géants de la Silicon Valley Apple (+1,7%), Facebook (+1,49%) et Google (+1,61%) rebondissaient.

Le sous-indice représentant les valeurs industrielles au sein du S&P 500 gagnait 0,45%.

  1. Nasdaq

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