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Wall Street, en petite hausse, évalue les chances de trêve commerciale au G20

Wall Street tempérait son avance quelques minutes après une ouverture en hausse vendredi, évaluant l'hypothèse d'une trêve entre les Etats-Unis et la Chine sur le dossier brûlant du commerce, au démarrage d'un G20 au Japon dont le point d'orgue sera une rencontre entre Donald Trump et Xi Jinping.

Son indice vedette, le Dow Jones Industrial Average, prenait 0,11%, à 26.556,03 points vers 14H25 GMT.

L'indice Nasdaq, à forte coloration technologique, gagnait 0,08%, à 7.973,76 points.

L'indice élargi S&P 500 avançait de 0,21%, à 2.930,92 points.

La Bourse de New York avait clôturé en ordre dispersé jeudi, indécise comme depuis le début de la semaine sur la direction à prendre avant cette rencontre très attendue entre les deux chefs d'Etats, le Dow Jones ayant par ailleurs été lesté par une chute du titre Boeing: le Dow Jones avait perdu 0,04% et le Nasdaq avait gagné 0,73%.

Le G20 d'Osaka s'est ouvert vendredi dans une relative harmonie, avec un Donald Trump inhabituellement consensuel, mais sans réel progrès sur les dossiers les plus conflictuels, dont le climat et l'Iran.

- Trêve -

Pas plus pour le moment sur le dossier brûlant du commerce entre les Etats-Unis et la Chine, dont les éléments les plus tangibles devraient émerger à l'issue d'une rencontre prévue samedi entre les dirigeants des deux premières puissances mondiales.

Le président américain Donald Trump a dit vendredi s'attendre à une rencontre "productive" avec son homologue chinois.

"Une part de la hausse (des indices) peut être attribuée à l'optimisme autour d'une possible trêve", a commenté Patrick O'Hare de Briefing. Mais de nombreux observateurs soulignaient également la "prudence" des marchés face au très nombreuses zones d'incertitude qui entourent le rendez-vous de ces dirigeants.

La dernière rencontre entre les deux hommes remonte à début décembre, en marge d'un sommet du G20 à Buenos Aires: ils avaient alors déclaré une trêve mais, depuis, les négociations ont connu quelques hauts et de nombreux bas. Elles ont été interrompues en mai.

Les indices de Wall Street ont par ailleurs un peu tremblé à la diffusion peu après l'ouverture d'un chiffre en forte baisse sur l'activité manufacturière dans la région de Chicago en juin.

Au rang des autres indicateurs américains vendredi, l'inflation annuelle dans le pays a ralenti en mai à 1,5% s'éloignant de l'objectif de 2% de la Banque centrale (Fed), selon l'indice PCE publié par le département du Commerce.

Cette situation est de nature à favoriser les baisses de taux de l'institution, qui a entrouvert il y a quelques jours la porte à une baisse du coût du crédit dans les mois qui viennent notamment si l'atonie de l'inflation se confirme.

Le taux d'emprunt à 10 ans des États-Unis sur le marché obligataire, reflet des anticipations de croissance et d'inflation dans le pays, était stable à 2,013%, contre 2,014% jeudi à la clôture.

Parmi les valeurs du jour, Nike prenait 0,45%. L'équipementier sportif a publié jeudi un bénéfice décevant pour les trois derniers mois de son exercice décalé 2018/19, mais il a affiché une meilleure performance que prévu de ses ventes.

Les valeurs bancaires, regroupées au sein du S&P 500, prenaient en moyenne 0,95%, la plus forte hausse des onze sous-indices sectoriels qui composent l'indice élargi de Wall Street.

L'ensemble des 18 grandes banques aux Etats-Unis ont réussi les tests de résistance de la Fed, mais Crédit Suisse n'a reçu qu'un feu vert conditionnel à son plan de distribution de capitaux, a annoncé le régulateur bancaire jeudi.

Apple perdait 1,00%. Le célèbre designer historique d'Apple, Jony Ive, qui a conçu notamment l'iMac et l'iPhone, va quitter l'entreprise cette année pour monter son propre cabinet, qui comptera néanmoins la marque à la pomme parmi ses principaux clients, a annoncé jeudi Apple.

  1. NASDAQ

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