Accueil Actu

Wall Street entame le mois de mars en baisse

Wall Street baissait jeudi après une ouverture en ordre dispersé, entamant le mois de mars avec appréhension avant une nouvelle intervention au Congrès du nouveau président de la banque centrale américaine Jerome Powell.

Vers 15H10 GMT, l'indice vedette Dow Jones Industrial Average perdait 0,07%, ou 17,14 points, à 25.012,06 points.

Le Nasdaq, à forte coloration technologique, reculait de 0,21%, ou 15,13 points, à 7.257,88 points.

L'indice élargi S&P 500 abandonnait 0,07%, ou 1,79 point, à 2.712,04 points.

La Bourse de New York avait également terminé dans le rouge mercredi, la fébrilité regagnant les investisseurs à la toute fin d'un mois de février particulièrement chahuté.

La méfiance des investisseurs dominait à l'entame de ce nouveau mois qui, en moyenne depuis la Seconde guerre mondiale, représente le troisième meilleur mois de l'année après avril et décembre pour le S&P 500, rappelle Sam Stovall de CFRA.

"Des préoccupations persistent autour des taux d'intérêt", ont noté les analystes de Wells Fargo avant que Jerome Powell ne s'exprime devant la Commission bancaire du Sénat.

Cette intervention était attendue à partir de 15H00 GMT, et était surveillée de près alors que sa première prise de parole publique mardi avait fait tanguer Wall Street. M. Powell devrait répéter le même discours et répondra ensuite aux questions des sénateurs.

Le ton du discours mardi du successeur de Janet Yellen avait confirmé mardi l'anticipation de trois hausses de taux cette année. Mais, sans toutefois le dire explicitement, il n'avait pas fermé la porte à une éventuelle quatrième hausse de taux d'intérêt pour 2018.

"On peut supposer que M. Powell va maintenir ses positions afin de ne pas donner l'impression qu'il est à la merci du marché boursier", a observé Patrick O'Hare de Briefing.

Indicateur surveillé par la Fed, l'inflation aux Etats-Unis est restée stable en janvier sur un an selon l'indice PCE publié jeudi, mais elle a accéléré sur le mois.

Egalement sur le front macro-économique, les revenus des ménages américains ont augmenté plus rapidement que leurs dépenses en janvier en raison notamment du stimulus budgétaire décidé par l'administration Trump, et les inscriptions hebdomadaires au chômage se sont affichées au plus bas depuis 49 ans.

- L'aluminium brille -

Le marché obligataire évoluait en ordre dispersé: le rendement des bons du Trésor à 10 ans baissait à 2,849% contre 2,861% mercredi soir, et celui à 30 ans avançait à 3,130% contre 3,124% la veille.

Sur le front des valeurs, les secteurs de l'aluminium et de l'acier brillaient après que le président Donald Trump a une nouvelle fois fustigé le commerce international qui décime, selon lui, ces industries américaines.

US Steel prenait 6,73% à 46,44 dollars, et Alcoa avançait de 0,64% à 45,26 dollars.

Donald Trump pourrait se prononcer dès jeudi sur d'éventuelles sanctions imposées aux importateurs étrangers, selon la presse américaine qui cite des sources proches de l'administration, au moment où des responsables américains doivent rencontrer un important conseiller économique du président chinois.

Le site de ventes en ligne américain Overstock, qui s'est aussi lancé dans diverses activités liées aux cryptomonnaies et à la "blockchain", s'effondrait (-7,95% à 55,60 dollars) après avoir indiqué faire l'objet d'une enquête du gendarme des marchés financiers (SEC).

Le constructeur de motos américain Harley-Davidson (+0,46% à 45,59 dollars) a annoncé jeudi avoir pris une participation dans Alta Motors, une entreprise de la Silicon Valley qui fabrique des deux roues électriques, pour un montant qui n'a pas été révélé.

ExxonMobil progressait de 0,73% à 76,29 dollars. La major pétrolière américaine a décidé de se retirer de ses projets d'exploration communs avec le géant russe Rosneft, en raison des sanctions occidentales visant ce dernier qui était devenu un partenaire essentiel notamment dans l'Arctique.

  1. Nyse
  2. Nasdaq

À lire aussi

Sélectionné pour vous