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Wall Street évolue en dents de scie après un indicateur d'emploi décevant

La Bourse de New York se montrait fébrile mercredi peu après l'ouverture, évoluant en dents de scie à la suite d'un indicateur de l'emploi décevant et alors que les taux obligataires remontaient un peu.

A 15H30 GMT, le Dow Jones, après avoir oscillé entre le vert et le rouge, grappillait 0,18%, le Nasdaq lâchait 1,34% et le S&P 500 perdait 0,47%.

Mardi, les trois indices boursiers avaient terminé en repli, le Dow Jones perdant 0,46% à 31.391.52 points.

Le Nasdaq, à forte concentration technologique, avait abandonné 1,69% à 13.358,79 points.

Le S&P 500 avait lâché 0,81% à 3.870,29 points.

"En forte hausse lundi, en chute mardi, mitigée aujourd'hui: le marché est agité", résumait JJ Kinahan de TD Ameritrade.

"Ce matin, c'est comme si la radio cherchait la bonne station sur la bande des ondes", commentait Patrick O'Hare de Briefing.com.

Les marchés digéraient un rapport sur l'emploi dans le secteur privé plus mou que prévu, avant les chiffres clé de février dont la publication par le ministère du Travail est prévue vendredi.

L'enquête ADP sur le secteur privé a montré un fort ralentissement des créations d'emplois en février, à 117.000 contre 180.000 attendus.

Néanmoins, les analystes pensent que les chiffres officiels du marché du travail vendredi seront bien plus optimistes. Ils prévoient 200.000 nouveaux emplois en février et un taux de chômage stable à 6,3%.

Du côté des bonnes nouvelles, qui font présager d'une forte croissance au 2e semestre, le président Joe Biden a assuré qu'il y aurait fin mai assez de vaccins pour tous les adultes aux Etats-Unis. La précédente échéance était fin juillet.

Par ailleurs, le massif plan de soutien économique de 1.900 milliards de dollars est proche d'être adopté, même s'il pourrait ressortir à un montant inférieur.

Cela a fait dire à Jamie Dimon, le PDG de la banque JPMorgan Chase, sur CBS, qu'avec le plan de soutien, il faut prévoir "une très forte économie à la fin de l'année et au début de l'année prochaine".

Huit des onze secteurs du S&P étaient dans le rouge en matinée.

Le titre Lyft grimpait de plus de 3% après que le service de locations de voitures avec chauffeurs a affiché fin février sa meilleure semaine de course depuis le début de la pandémie.

Les titres de l'économie traditionnelle qui peuvent profiter d'un retour à la normale de l'activité progressaient comme les croisièristes Carnival (+4%) ou Norvegian Cruise (+4,65%). Boeing gagnait 3,42%.

Après avoir grimpé ces dernières séances, Johnson & Johnson, dont le vaccin unidose a été autorisé, subissait des prises de profit (-1,70%).

L'action du prêteur immobilier en ligne Rocket Companies continuait d'être volatile, baissant de 20% après avoir clôturé en hausse de 71% la veille.

Cette envolée a rappelé celle du distributeur de jeux vidéo GameStop, dont l'action fait l'objet depuis plusieurs semaines d'un bras de fer entre de grands fonds d'investissements, misant sur son effondrement, et des traders amateurs sur les forums internet.

  1. Nasdaq

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