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Wall Street ouvre en baisse

Wall Street a démarré en baisse mardi à l'occasion de son premier jour d'échanges de septembre, sur ses gardes alors que les négociations commerciales entre Ottawa et Washington sont dans l'impasse.

Vers 14H30 GMT, l'indice vedette de la place new-yorkaise, le Dow Jones Industrial Average, cédait 0,19% à 25.915,80 points.

Le Nasdaq, à forte coloration technologique, perdait 0,25% à 8.089,03 points.

L'indice élargi S&P 500 reculait de 0,09% à 2.898,79 points.

La place new-yorkaise, fermée lundi en raison d'un jour férié aux Etats-Unis, a progressé sur l'ensemble de la semaine dernière, dopée par l'espoir d'un apaisement des conflits commerciaux bien qu'un accord entre Washington et Ottawa n'avait finalement pas abouti vendredi: le Dow Jones avait pris 0,68% et le Nasdaq 2,06%.

Cette semaine dernière a par ailleurs clôturé un mois d'août en grande forme: le Dow Jones a pris 2,16%, le Nasdaq 5,71% et le S&P 500 3,03%, ces deux derniers indices ayant renoué avec les records historiques.

Les marchés américains "ont vécu un été sensationnel", a commenté Sam Stovall de CFRA, rappelant qu'ils ont également battu un record historique de longévité à la hausse, appelé dans les salles de marché un "bull market".

Cette santé insolente des marchés survient au moment du dixième anniversaire de la crise financière de 2008, symbolisée par la chute le 15 septembre de la banque d'affaires Lehman Brothers.

- Publicité polémique de Nike -

Mais les investisseurs demeuraient sur leurs gardes mardi alors que le président américain Donald Trump a répété durant le week-end sa menace d'expulser le Canada de l'Accord de libre-échange nord-américain (Aléna), les deux pays ayant échoué à trouver un accord commercial vendredi.

"Cette ligne dure a été évoquée par le passé, ce qui explique les raisons pour lesquelles le marché recule mais ne trébuche pas. Néanmoins, il est aisé de prendre cette raison comme excuse pour reculer après une forte progression" lors des semaines précédentes, a affirmé Patrick O'Hare de Briefing.

Les courtiers se tenaient également sur leurs gardes alors que l'administration américaine pourrait imposer dès cette semaine de nouvelles taxes sur 200 milliards de dollars de produits chinois importés, d'après Bloomberg.

Washington impose actuellement des barrières douanières de 25% sur 50 milliards de dollars de marchandises chinoises.

Le marché obligataire se tendait: le taux à dix ans sur la dette américaine montait à 2,896% contre 2,860% à la clôture vendredi, et celui à 30 ans à 3,067% contre 3,019% en fin de semaine dernière.

Sur le front des indicateurs, les dépenses de construction ont progressé moins qu'attendu en juillet après s'être repliées le mois d'avant, selon les données du département du Commerce.

Parmi les valeurs du jour, le titre de Nike reculait de 2,60% après le choix de l'équipementier sportif de faire du joueur de football américain Colin Kaepernick, à l'origine en 2016 d'un mouvement de boycott de l'hymne américain, le visage d'une publicité.

Tesla perdait 2,15%. La banque Goldman Sachs, qui avait suspendu en août son suivi du constructeur automobile après avoir annoncé qu'elle conseillait la société sur son projet finalement avorté de sortie de la cote, a repris mardi sa couverture de Tesla. Elle appelle à vendre l'action et prévoit un prix du titre à 210 dollars d'ici à six mois contre 295 dollars mardi.

Le réseau social Facebook perdait quant à lui 2,52% alors que la société MoffetNathanson a abaissé sa recommandation sur le titre à "neutre".

  1. NYSE

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