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Wall Street ouvre en hausse, portée par Microsoft et Boeing

La Bourse de New York montait à l'ouverture vendredi, portée par la poussée de Microsoft, l'entreprise la plus chère de la place financière, et de l'avionneur Boeing.

Son indice vedette, le Dow Jones Industrial Average, gagnait 0,28% à 27.298,11 points vers 14H10 GMT.

L'indice Nasdaq, à forte coloration technologique, prenait 0,25%, à 8.227,62 points.

L'indice élargi S&P 500 montait de 0,15%, à 2.999,57 points.

Wall Street avait terminé légèrement dans le vert jeudi, les commentaires d'un responsable de la Banque centrale américaine (Fed) semblant ouvrir la voie à davantage de soutien monétaire permettant d'éclipser les résultats décevants de quelques grands noms de la cote comme Netflix: le Dow Jones Industrial Average s'était apprécié de 0,01% et le Nasdaq de 0,27%.

Après la clôture jeudi soir, le groupe informatique Microsoft a fait part de résultats trimestriels bien meilleurs que prévu grâce à ses bonnes performances dans son activité de "cloud", l'offre de stockage dématérialisée.

Son titre a grimpé jusqu'à 140,67 dollars peu après l'ouverture, un niveau inédit, et prenait encore 2,09% vers 14H10 GMT.

Autre valeur en vue, Boeing prenait 3,89%. L'avionneur a prévenu que ses bénéfices trimestriels allaient être lourdement affectés par l'immobilisation au sol de cet avion vedette mais il a également suggéré qu'il pourrait revoler d'ici la fin de l'année.

- Discours controversé -

Les acteurs du marché continuaient par ailleurs à tenter de décrypter les propos de John Williams, président de l'antenne de la Banque centrale américaine (Fed) à New York, qui dans un discours jeudi a estimé que les banquiers centraux devaient, en cas de période difficile économiquement, agir d'autant plus rapidement que les taux directeurs étaient proches de zéro.

Pour de nombreux observateurs, il plaidait ainsi en faveur d'une baisse marquée des taux lors de la prochaine réunion de l'institution fin juillet. Les investisseurs avaient dans la foulée augmenté nettement leurs paris sur un recul des taux de l'ordre de 0,5%, et non de 0,25% seulement.

Mais un porte-parole de la Fed de New York a précisé auprès de médias américains vendredi que M. Williams s'exprimait sur des recherches académiques, pas sur d'éventuelles décisions à venir.

"Le marché continue malgré tout à penser qu'on va bientôt avoir une sorte de baisse des taux et que d'autres pourraient suivre", a souligné Patrick O'Hare de Briefing. "On n'a pas besoin de M. Williams pour nous le dire, le président de la Fed Jerome Powell l'a déjà fait."

Le président américain Donald Trump, qui milite ardemment pour des baisses de taux d'intérêt, a lui fait savoir sur Twitter qu'il préférait la première déclaration de John Williams au rectificatif apporté par son porte-parole.

Sur le marché obligataire, le taux d'intérêt sur la dette américaine à dix ans montait à 2,051% contre 2,024% la veille à la clôture.

Parmi les autres résultats du jour, American Express (AmEx) a dépassé les attentes au deuxième trimestre grâce à une hausse des dépenses des détenteurs de ses cartes bancaires et une augmentation de ses commissions mais la société est restée prudente en laissant inchangées ses prévisions annuelles. Son titre reculait de 2,46%.

BlackRock, le premier gestionnaire d'actifs au monde, a annoncé vendredi des résultats trimestriels inférieurs aux attentes, en raison d'une baisse des commissions versées par ses clients qui préfèrent investir dans des produits financiers à faible coût de gestion. La société new-yorkaise a toutefois attiré environ 151 milliards de dollars d'argent frais au premier trimestre, profitant de l'intérêt continu pour ses fonds indiciels (Exchange Traded Funds, ETF). L'action s'appréciait de 0,05%.

  1. Nasdaq

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