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Wall Street, après plusieurs séances agitées, tente de se stabiliser

La Bourse de New York tentait de se stabiliser mercredi peu après l'ouverture alors que les inquiétudes liées aux tensions commerciales s'apaisaient quelque peu.

Vers 14H15 GMT, son indice vedette, le Dow Jones Industrial Average, cédait 0,02% à 24.695,10 points après avoir débuté la séance dans le vert.

Le Nasdaq, à forte composante technologique, s'appréciait de 0,55%, à 7.768,42 points.

L'indice élargi S&P 500 gagnait 0,17%, à 2.767,41 points.

Le Dow Jones avait mardi terminé dans le rouge pour la sixième séance de suite (-1,15%), tandis que le Nasdaq avait cédé 0,28% sur fond de rivalité croissante entre Pékin et Washington.

Mercredi, "le marché actions américain reprend des forces, dans le sillage des places asiatiques et européennes, alors que la pression liée à l'escalade des tensions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine semble se relâcher un peu et que l'attention des investisseurs se tourne vers une série d'événements pouvant provoquer de la volatilité", ont observé les analystes de Charles Schwab.

Parmi ces événements figurent selon eux une réunion de la Banque d'Angleterre jeudi et une importante rencontre de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) vendredi à Vienne.

Le marché prenait par ailleurs un peu de distance avec les menaces réciproques de sanctions commerciales entre Washington et Pékin.

"Même si la plupart des entreprises américaines sont opposées aux droits de douane, le style de Trump est de continuer à pousser jusqu'à ce qu'il gagne tandis que la plupart des Chinois ne souhaitent pas s'incliner face à l'Occident sur le sujet du commerce pour tout un tas de raisons", a estimé Karl Haeling de LBBW.

"Ceci dit, la plupart des investisseurs sont assez optimistes sur le fait que le conflit commercial n'atteindra pas le stade d'une guerre ouverte et que la croissance économique n'en souffrira pas outre-mesure", a-t-il ajouté.

- GE exclu du Dow Jones -

Le marché obligataire reculait: le taux d'intérêt sur la dette américaine à 10 ans montait à 2,903% contre 2,897% mardi soir, et celui à 30 ans à 3,041%, contre 3,032%.

La séance était aussi animée mercredi par le dernier épisode dans la bataille entre Walt Disney (+0,97%) et Comcast (+0,12%) pour la prise de contrôle d'une grande partie des actifs du groupe de médias et de divertissement 21st Century Fox (+6,15%).

Disney a relevé son offre et propose désormais 71,3 milliards de dollars, avec environ la moitié du paiement en numéraire et la moitié en actions.

Le groupe de messageries FedEx reculait de 2,41% après s'être montré prudent pour son nouvel exercice fiscal en dépit de résultats supérieurs aux attentes pour l'exercice écoulé.

Les prévisions du groupe informatique spécialisé dans les logiciels et services à destination des entreprises Oracle (-4,43%) ont aussi déçu.

Starbucks, qui a annoncé mardi la fermeture dans les douze prochains mois de 150 cafés pour faire des économies et a dévoilé des prévisions inférieures aux attentes des analystes financiers pour ses ventes mondiales à magasins comparables au troisième trimestre en cours, chutait de 6,68%.

General Electric grappillait 0,23% au lendemain de l'annonce de son exclusion, à compter du 26 juin, de l'indice Dow Jones. Le conglomérat y sera remplacé par la chaine de pharmacies Walgreens Boots Alliance (+2,86%).

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