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"Les Gaulois réfractaires, ce sont les partis politiques", assure Griveaux

"Les Gaulois réfractaires, ce sont les partis politiques", pas les Français, a estimé jeudi le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux en défendant les propos d'Emmanuel Macron qui avaient déclenché la veille une salve de critiques de l'opposition.

"Les Gaulois réfractaires, ce sont les partis politiques qui depuis trente ans ne veulent rien changer, qui depuis quinze jours nous jouent la +surviolence+ dans les mots, qui veulent retrouver le confortable clivage gauche-droite parce qu'ils l'ont toujours connu", a déclaré M. Griveaux sur France 2.

A l'inverse, "les Français ont démontré depuis un an qu'ils avaient fait le pari d'un changement profond en élisant un jeune président de la République, en faisant confiance à des gens issus de la société civile" à l'Assemblée nationale, a-t-il poursuivi.

"Ils ont assumé une transformation et ils sont beaucoup moins réfractaires au changement que les partis politiques et les oppositions", a-t-il ajouté.

Lors de son déplacement au Danemark, Emmanuel Macron a dit mercredi devant la communauté française du pays son admiration pour le modèle danois de "flexisécurité", et a admis que les différences culturelles entre Français et Danois ne permettaient pas de le répliquer à l'identique.

"Il ne s'agit pas d'être naïf, ce qui est possible est lié à une culture, un peuple marqué par son histoire. Ce peuple luthérien, qui a vécu les transformations de ces dernières années, n'est pas exactement le Gaulois réfractaire au changement ! Encore que ! Mais nous avons en commun cette part d'Européen qui nous unit", a-t-il plaisanté.

Une sortie qui a rappelé sa petite phrase de l'été 2017 sur les Français qui "détestent les réformes".

"Moi j'adore Astérix et je crois que les Français adorent ce personnage de BD. Si on ne peut plus manier l'ironie et la plaisanterie et si chaque fois un mot employé est décortiqué, instrumentalisé, on va tous faire de la langue de bois en chêne massif", a ajouté M. Griveaux, en dénonçant "les cris d'orfraie" de "la classe politique".

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