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La présence des deux bombardiers russes interceptés par nos F-16 hier en mer du Nord n’était pas anodine. L’objectif de l’armée russe était probablement d’entraîner ses pilotes et surtout de tester la réactivité des pays membres de l’OTAN.
"Ils ont vu que très vite, ces F-16 étaient sur place et les ont conduit. Entre pilotes, ils se sont dits "Ok ça marche, ils connaissent leur boulot"", explique Luc Devos, professeur émérite à l’Ecole Royale Militaire.
Les interceptions d’avions russes à nos frontières se sont multipliées ces dernières années. Si la tension est palpable avec la Russie, depuis l’annexion de la Crimée en 2014, l’événement d’hier n’a pour autant rien d’inquiétant. L’OTAN envoie elle aussi régulièrement des avions le long des frontières russes.
L’aviation russe fortement affaiblie après la Guerre froide s’est renforcée depuis l’arrivée au pouvoir de Vladimir Poutine. Depuis les déploiements de force à l’égard de l’OTAN se multiplient à l’image de ce porte-avion russe passé à 50km des côtes belges en 2016 pour se rendre en Syrie.